Sans formation artistique, Kiraz commence sa carrière de dessinateur de presse politique et de caricaturiste en Égypte à l'âge de 17 ans. «J'ai toujours dessiné. Je n'ai jamais fait d'études artistiques, jamais ! D'ailleurs, je trouve que cela coupe tout !», expliquait-il dans une interview accordée à ActuaBD en 2011.
La Parisienne, une «libellule»
Kiraz, qui a été élevé dans une famille francophile d'origine arménienne, s'installe à Paris à l'âge de 22 ans. Il est aussitôt subjugué par les Parisiennes, dont il admire la liberté et l'assurance.
C'est en observant les jeunes femmes passer dans la rue que Kiraz trouve de l'inspiration et voit les modes changer.
À partir des années 1970 et pendant 30 ans, Kiraz publie des dessins «légers» dans le magazine Playboy à la demande d’Hugh Hefner.
Kiraz, qui a été élevé dans une famille francophile d'origine arménienne, s'installe à Paris à l'âge de 22 ans. Il est aussitôt subjugué par les Parisiennes, dont il admire la liberté et l'assurance.
«En Égypte où je suis né, il y avait autour de moi des femmes grassouillettes. Et puis, tout d'un coup, à Paris, je vois des… libellules !», se souvenait-il.
Kiraz collabore au journal La Bataille. Suivront L'Intransigeant et Ici-Paris. Peu à peu, il délaisse le dessin politique et s'essaye aux croquis mondains.
Kiraz collabore au journal La Bataille. Suivront L'Intransigeant et Ici-Paris. Peu à peu, il délaisse le dessin politique et s'essaye aux croquis mondains.
En 1959, Marcel Dassault, qui dirige l'hebdomadaire Jours de France, le sollicite pour qu'il signe deux pages de dessins humoristiques chaque semaine. Ainsi naît la fameuse chronique des Parisiennes.
Je ne sais plus comment les aborder. Dans le temps,
je faisais un petit compliment sur leur maillot!
«Il était rivé à sa table à dessin, expérimentant les harmonies de tons, cherchant toujours la délicatesse chez la jeune femme alors qu'il affublait ses sujets masculins d'allures gauches», se souvient sa famille.
La collaboration avec Jours de France durera 25 ans, jusqu'au décès de Marcel Dassault en 1986.
Je n’en veux pas à mon mari quand il oublie de fêter mon anniversaire,
mais quand c’est mon amant je ne supporte pas.
Mon épouse a également les cheveux roux, mais je dois avouer
que la ressemblance s'arrête là.
D'autres titres nationaux et internationaux, des agences de publicité et de grandes marques du luxe lui commandent des dessins.
En 2008, le musée Carnavalet consacre une exposition aux «Parisiennes de Kiraz». Y sont présentés 130 dessins des fameuses «libellules» qui auront fait sa renommée.
Un pastiche de Toulouse-Lautrec:
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