« En effet, c'était original. » |
Un dessin du New Yorker a motivé la suspension de la page Facebook du magazine américain. La raison ? Le dessin montre la poitrine nue d'Ève.
La page a depuis été restaurée, mais le dessin en revanche demeure absent du site communautaire.
Dessinateur de presse, prends garde ! Tu ne peux pas tout montrer dans tes croquis, sous peine d'être sanctionné par Facebook.
Il te faut respecter scrupuleusement les conditions et règlements du réseau social, sinon tu risques d'en être tout simplement banni.
Et si le site communautaire autorise une certaine souplesse selon les cas, il arrive parfois que l'intervention des modérateurs aboutisse à un excès de zèle.
Il te faut respecter scrupuleusement les conditions et règlements du réseau social, sinon tu risques d'en être tout simplement banni.
Et si le site communautaire autorise une certaine souplesse selon les cas, il arrive parfois que l'intervention des modérateurs aboutisse à un excès de zèle.
C'est la mésaventure qui est arrivée récemment au célèbre magazine américain The New Yorker.
Celui-ci dispose d'une page sur Facebook où l'internaute peut voir de nombreux dessins de presse publiés par l'hebdomadaire depuis les années 1930.
La dernière d'entre elle représente Adam et Ève adossés à un pommier, en train de discuter. Et c'est ce dessin-là qui a posé problème.
Ce dessin a été en effet le motif qui a conduit Facebook à bannir la page Facebook du New Yorker. Pourquoi ?
Car le dessin révèle la poitrine nue d'Ève, ce qui constitue, selon les modérateurs, une infraction des règles du réseau social.
Soucieux de ne pas se froisser avec le réseau social, le dessinateur Mick Stevens a proposé une version corrigée : il a rhabillé Adam et Ève, amoindrissant ainsi la portée de son message.
La dernière d'entre elle représente Adam et Ève adossés à un pommier, en train de discuter. Et c'est ce dessin-là qui a posé problème.
Ce dessin a été en effet le motif qui a conduit Facebook à bannir la page Facebook du New Yorker. Pourquoi ?
Car le dessin révèle la poitrine nue d'Ève, ce qui constitue, selon les modérateurs, une infraction des règles du réseau social.
Soucieux de ne pas se froisser avec le réseau social, le dessinateur Mick Stevens a proposé une version corrigée : il a rhabillé Adam et Ève, amoindrissant ainsi la portée de son message.
La décision de Facebook n'est pas surprenante, diront certains.
N'était-ce pas justement le site communautaire américain qui avait procédé à la fermeture d'un compte utilisateur parce que celui-ci avait eu l'audace de choisir l'Origine du monde de Gustave Courbet comme photo de profil ?
Depuis, Facebook a pourtant cherché à assouplir son rigorisme.
Dans ses règles, le site autorise un certain degré de nudité. "[...] Nous souhaitons bien entendu respecter le droit que chacun devrait avoir de publier des contenus importants, qu’il s’agisse d’une sculpture du David de Michel-Ange ou de la photo d’un bébé contre le sein de sa mère".
Toute la question est de savoir si des seins dessinés dans le cadre d'un dessin de presse entrent dans ce cas de figure.
Et pour l'instant, seule la page du New Yorker a été débloquée. Le dessin en revanche n'apparaît directement dessus.
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