Le bédéiste Seth, reconnu pour son travail d’introspection que l’on a pu voir dans les albums acclamés Palookaville et La vie est belle malgré tout, est arrivé pour l’entrevue avec son fameux chapeau de feutre sur la tête et son long manteau rétro si reconnaissable dans ses dessins où il met en scène son propre personnage.
«Je ne crois pas que ma vie soit intéressante», lance-t-il dans un café situé dans le hall de l’université Concordia.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’au départ il n’a pas été emballé par l’idée d’aller s’afficher dans un documentaire. «Je ne voyais pas ce qui pouvait intéresser le réalisateur, ajoute-t-il. Et j’étais très stressé à l’idée de me retrouver devant la caméra. Que pouvais-je dire de si pertinent? Je trouvais cela bizarre».
Mais l’auteur de 52 ans dont les dessins ont illustré plusieurs Unes de magazines comme les prestigieux New York Times et New Yorker a été finalement convaincu par l’approche originale de Chamberland. En imbriquant entrevues et planches tirés des romans graphiques de Seth, le documentaire offre l’opportunité d’en connaître un peu plus sur un artiste secret et fascinant. «J’ai accepté la proposition, puisqu’il était d’abord question de création», rétorque-t-il.
La bande dessinée: le 9e art
Enfant solitaire, Seth est tombé dans la bande dessinée lorsqu’il était tout petit. À sept ou huit ans, déjà bien influencé par Peanuts de Charles Schulz, il dessine ses premiersstrips. «Je viens d’une famille ouvrière. J’ai hérité d’une certaine culture populaire. Quand j’étais un enfant, la télévision, les journaux ou les bandes dessinées de superhéros ont vraiment construit mon imaginaire», explique-t-il.
Son entrée à l’école des arts va s’avérer déterminante dans sa carrière. «Grâce au travail des précurseurs issus de la scène underground des années 1960, j’ai compris que la bande dessinée pouvait être autre chose que de simples comics fantastiques».
Ses rencontres dans la décennie 80 avec des bédéistes de renom tels les frères Hernandez, le Torontois Chester Brown ou Chris Ware, auquel il a dédicacé un de ses albums, lui font découvrir les promesses de la fiction naturaliste. «Ils ont fait de la bande dessinée une expérience personnelle. Leur mouvement assez jeune à l’époque tentait de faire de l’art avec un médium qui n’était alors pas respecté».
Car la bande dessinée, aujourd’hui considérée comme un art à part entière, revient d’un long voyage fait d’ostracisme et de mépris. «J’ai rencontré beaucoup de personnes qui considéraient la BD comme de la poubelle. Pourtant, il m’était apparu évident que c’était pour moi le médium idéal de mon expression artistique. Maintenant, les choses ont bien changé, car la BD a atteint un niveau de qualité jamais vu jusqu’ici».
Mais l’auteur de 52 ans dont les dessins ont illustré plusieurs Unes de magazines comme les prestigieux New York Times et New Yorker a été finalement convaincu par l’approche originale de Chamberland. En imbriquant entrevues et planches tirés des romans graphiques de Seth, le documentaire offre l’opportunité d’en connaître un peu plus sur un artiste secret et fascinant. «J’ai accepté la proposition, puisqu’il était d’abord question de création», rétorque-t-il.
La bande dessinée: le 9e art
Enfant solitaire, Seth est tombé dans la bande dessinée lorsqu’il était tout petit. À sept ou huit ans, déjà bien influencé par Peanuts de Charles Schulz, il dessine ses premiersstrips. «Je viens d’une famille ouvrière. J’ai hérité d’une certaine culture populaire. Quand j’étais un enfant, la télévision, les journaux ou les bandes dessinées de superhéros ont vraiment construit mon imaginaire», explique-t-il.
Son entrée à l’école des arts va s’avérer déterminante dans sa carrière. «Grâce au travail des précurseurs issus de la scène underground des années 1960, j’ai compris que la bande dessinée pouvait être autre chose que de simples comics fantastiques».
Ses rencontres dans la décennie 80 avec des bédéistes de renom tels les frères Hernandez, le Torontois Chester Brown ou Chris Ware, auquel il a dédicacé un de ses albums, lui font découvrir les promesses de la fiction naturaliste. «Ils ont fait de la bande dessinée une expérience personnelle. Leur mouvement assez jeune à l’époque tentait de faire de l’art avec un médium qui n’était alors pas respecté».
Car la bande dessinée, aujourd’hui considérée comme un art à part entière, revient d’un long voyage fait d’ostracisme et de mépris. «J’ai rencontré beaucoup de personnes qui considéraient la BD comme de la poubelle. Pourtant, il m’était apparu évident que c’était pour moi le médium idéal de mon expression artistique. Maintenant, les choses ont bien changé, car la BD a atteint un niveau de qualité jamais vu jusqu’ici».
Le dominion de Seth – Documentaire de Luc Chamberland – 42 minutes –
Production de l’ONF – À l’affiche au cinéma du Parc (Montréal) tous les soirs à 18h45.
Des extraits du film
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire