À une semaine des attentats de Bruxelles, il propose un Stromae chantant son tube célèbre Papa où t’es? entouré de membres humains qui volent dans tous les sens.
Un des seuls à ne pas avoir pris Tintin comme porte-parole.
La semaine précédente c’était une islamiste en burqa tournant la roue de la fortune pour tirer au sort la prochaine ville qui aura la chance d’avoir son attentat!
C’est au nez et à la barbe des terroristes qu’il rit. Pas à ceux des victimes ou de leurs familles. Charlie n’est que du second degré, quand il n’est pas du troisième.
Je comprends qu’on puisse ne pas apprécier cet humour noir. Je comprends que beaucoup ne soient pas d’humeur à rire en ce moment. Et encore moins de rire jaune. Je comprends que d’aucuns puissent se sentir blessés ou du moins mal à l’aise au vu des dessins.
Mais il faut aussi comprendre Charlie et Riss.
Si Charlie fait dans la compassion, si la peur de choquer et de faire de l’humour l’emporte, si l’humour noir est mis sur un même pied que la haine assassine obscurantiste, alors c’est la victoire de la terreur!
Il faut comprendre que l’humour est devenu une forme de résistance. Et aujourd’hui plus que jamais!
Charlie a payé cher le prix de sa liberté de ton et d’expression. Très cher. Trop cher.
Si ce n’est pas de votre goût, ne le lisez pas. Si comme moi vous comprenez, alors défendez-le.
AJOUT
Selon les informations du quotidien belge néerlandophone, Het Nieuwsblad, les proches du chanteur auraient été bouleversés par la couverture du journal satirique français.
AJOUT
Selon les informations du quotidien belge néerlandophone, Het Nieuwsblad, les proches du chanteur auraient été bouleversés par la couverture du journal satirique français.
Dans leur 1236e numéro, paru ce mercredi 30 mars dans les kiosques, les journalistes de Charlie Hebdo ont choisi, pour représenter les attentats de Bruxelles, de croquer le chanteur Stromae cerné par des membres humains déchiquetés. Sur fond de drapeau belge, l'artiste se demande «Papa où t'es?», tandis qu'un bras, une jambe et un oeil lui répondent en choeur: «Ici», «Là», «Et là aussi.»
Un trait d'humour qui n'a pas plu à la famille de Stromae. Car sous couvert d'avoir caricaturé l'actualité, comme a l'habitude de le faire le journal, la une ferait aussi référence à un pan de l'histoire plus ancien. À savoir le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Période durant laquelle le père de Stromae perdit la vie dans d'horribles circonstances. Son corps fut découpé en morceaux.
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