par Yannick Haenel
Un accusé expulsé de l'audience, un président de la cour qui retrouve son autorité et des plaidoiries inspirées : c'est la première journée de reprise d'un procès suspendu depuis un mois.
Le procès a repris et l'on sent bien, désormais, qu'il s'agit de le sauver.
Après un mois de suspension qui aura creusé un trou immense dans la continuité des débats, le président de la cour, Régis de Jorna, a été intraitable.
Il a d'abord rappelé que l'expert judiciaire en infectiologie avait jugé la veille Ali Riza Polat apte à comparaître après un mois de Covid (et de suspension du procès) ; et à peine avait-il mentionné que l'accusé souffrait encore d'une « persistance des vomissements » que celui-ci, derrière le box, faisait entendre moult dégorgements, crachements et expectorations en direction du sol où, semblait-il, on avait placé à son usage un récipient pour en récupérer le dépôt intime.
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