Yves Bergeras sur le site du Droit.
Ce 13e volume – et le cinquième hébergé par les éditions David– de caricatures s'intéresse évidemment de près à la pandémie, mais Bado a toujours pris grand soin d'éviter de recourir à des clichés lorsqu'il aborde des sujets aussi universels.
Dans ce volume, celle-ci se décline à travers le prisme d'une langue française «menacée» ou encore l'existence de ces «mots que l’on ne peut plus prononcer» sans causer un cataclysme, fait valoir l'éditeur.
«La découverte de tombes anonymes sur les terrains des pensionnats autochtones a également posé le défi de commenter sobrement un sujet difficile», convient, dans son avant-propos, l'auteur qui se pique d'habitude d'aider à «faire digérer» l'information avec le sourire.
Pandémie
«Difficile», cependant, «d'éviter le côté sombre de la pandémie», précise Bado, dont le livre repasse en revue la crise du milieu hospitalier, «les débordements dans les hôpitaux et les nombreux décès dans les Centres de soins de longue durée (CHSLD)».
Au détour des pages, le caricaturiste en profite pour évoquer – voire parfois égratigner – l'attitude de ce président américain «qui refuse de s'effacer», la tenue d'une élection fédérale «inutile», ainsi que «quelques dérives et travers de la société moderne que le caricaturiste s'est amusé à brosser, à grands traits cinglants», ajoutent les éditions David.
Dans On n'est jamais trop prudent, Bado se fait aussi plaisir en republiant l'un de ses dessins «les plus distribués» dans le monde. Publié en 1980, il représente une planète Terre en forme de pomme largement croquée — évocation de l'épuisement des ressources terrestres.
Pandémie
«Difficile», cependant, «d'éviter le côté sombre de la pandémie», précise Bado, dont le livre repasse en revue la crise du milieu hospitalier, «les débordements dans les hôpitaux et les nombreux décès dans les Centres de soins de longue durée (CHSLD)».
Au détour des pages, le caricaturiste en profite pour évoquer – voire parfois égratigner – l'attitude de ce président américain «qui refuse de s'effacer», la tenue d'une élection fédérale «inutile», ainsi que «quelques dérives et travers de la société moderne que le caricaturiste s'est amusé à brosser, à grands traits cinglants», ajoutent les éditions David.
La liberté d'expression «est de plus en plus menacée par un adversaire qui ne vient plus seulement de la droite conservatrice, mais d'une gauche dont nous partageons les opinions et déplorons les débordements », écrit le caricaturiste.
Non sans ajouter: «Je n'aurais jamais cru, à cette époque [les années 80], que mon métier de caricaturiste me demanderait de marcher sur des œufs».
Son livre se clôt sur trois pages de capsules informatives textuelles permettant de replacer les événements dans le contexte dans lequel les dessins ont vu le jour.
Son livre se clôt sur trois pages de capsules informatives textuelles permettant de replacer les événements dans le contexte dans lequel les dessins ont vu le jour.
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