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Cette 19e édition se tiendra – en chair et en phylactères, bien que certaines animations seront diffusées en direct via la page Facebook du festival – les 3-4 décembre 2022 dans l'agora de la Maison du citoyen.
Les RVBDG seront l'occasion de croiser quelques autres vedettes aux pinceaux bien fournis, à commencer par l'auteure-jeunesse Élise Gravel, l'illustrateur du magazine Les Débrouillards (qui fêtaient leurs 40 ans cette année) Jacques Goldstyn, la star québécoise de la BD érotique (et fantasy) Stéphanie Leduc, Obom (Diane Obomsawin), Pascal Colpron (auteur de la série Mort et déterré), Djief (nom de plume de Jean-François Bergeron) ainsi que Boum, l'autrice des autobiographiques Boumeries.
Ceux-ci se partageront les ateliers, tables rondes, activités plus ludiques (slam BD, impro BD, dessin en direct, etc.), rencontres d'auteurs et autres séances de signatures prévues au programme avec Jean-Paul Eid, Thierry Labrosse, Denis Rodier, Siris («La Poule»), Marc Tessier et un nouveau visage du milieu BD, la Gatinoise Noémie Casgrain.
Le choix de proposer à Christian Quesnel la présidence d'honneur du festival s'imposait de lui-même, a rappelé le responsable de la programmation, Jean-Marc Pacelli, en conférence de presse.
Le bédéiste avellinois (Ludwig ; Félix Leclerc : l’alouette en liberté) est un habitué des prix littéraires, mais les lauriers qui «pleuvent» sur sa tête depuis deux ans (pour Vous avez détruit la beauté du monde et Mégantic, un train dans la nuit en particulier ) l'ont télescopé dans les cimes des auteurs québécois.
Jeunesse
Christian Quesnel a souligné «l'esprit de découverte» qui a toujours animé les RVBDG, le festival gatinois s'étant toujours démarqué par son ouverture aux auteurs émergents.
La complicité entre le festival et l'ÉMI – l'École multidisciplinaire de l'image, affiliée à l'UQO, et seule institution de la province à offrir un programme de baccalauréat en BD – est depuis 22 ans le moteur de fructueuses collaborations.
En tant qu'enseignant, le président des RVBDG, Sylvain Lemay, s'est toujours efforcé de faire du festival un lieu propice au rayonnement des auteurs émergents... dont font partie ces étudiants finissants ou fraîchement diplômés de l'ÉMI.
Christian Quesnel a ainsi profité de la conférence de presse de mercredi, pour «saluer les auteurs de la relève», lui qui, bien souvent (et tout comme M. Lemay), leur a enseigné.
Christian Quesnel a ainsi profité de la conférence de presse de mercredi, pour «saluer les auteurs de la relève», lui qui, bien souvent (et tout comme M. Lemay), leur a enseigné.
La jeune autrice Noémie Casgrain, fraîchement sortie de l'ÉMI, se retrouve sur la liste des invités des RVBDG en raison du fait qu'elle a reçu le prix Réal Godbout, à l'issue de son parcours scolaire.
Ce prix remis par l'ÉMI garantit dorénavant une présence «automatique» au festival, en tant qu'invité(e) d'honneur, a souligné M. Pacelli.
Durant le festival, cette résidente du secteur Aylmer pourra faire valoir le fascicule BD qu'elle a produit en tant que travail de synthèse à l'Université.
Durant le festival, cette résidente du secteur Aylmer pourra faire valoir le fascicule BD qu'elle a produit en tant que travail de synthèse à l'Université.
Cette première publication à saveur autobiographique tout en étant fortement influencée par les mangas, s'intitule Flobot, mot-valise constitué du prénom Florence (la protagoniste) et du mot «robot».
«C'est de la science-fiction, mais avec le langage des fleurs», sourit la jeune autrice en expliquant s'être amusée à mêler les codes de la science-fiction et son expérience de vendeuse chez un fleuriste.
Le président d'honneur des 19e RVBDG a quant à lui évoqué avec nostalgie les toutes premières éditions des RVBDG, auxquelles il se souvient avoir participé moins à titre d'auteur que de bénévole, alors qu'il collait des affiches annonçant «une exposition dans un obscur local du centre d'achat Des Promenades de l'Outaouais».
Le festival a aujourd'hui 22 ans, ce qui fait de lui (malgré ses hiatus expliquant qu'on en soit qu'à la 19e édition) le deuxième plus vieux festival BD de la province, après celui de Québec, a fièrement souligné Sylvain Lemay.
Le président d'honneur des 19e RVBDG a quant à lui évoqué avec nostalgie les toutes premières éditions des RVBDG, auxquelles il se souvient avoir participé moins à titre d'auteur que de bénévole, alors qu'il collait des affiches annonçant «une exposition dans un obscur local du centre d'achat Des Promenades de l'Outaouais».
Le festival a aujourd'hui 22 ans, ce qui fait de lui (malgré ses hiatus expliquant qu'on en soit qu'à la 19e édition) le deuxième plus vieux festival BD de la province, après celui de Québec, a fièrement souligné Sylvain Lemay.
La programmation propose 17 activités étalées sur deux jours.
Le peintre, historien de l'art et ex-conservateur muséal Michel V. Cheff et les deux co-auteurs de la BD Un Paris pour Dallaire (parue en 2022), Siris et Marc Tessier, animeront une conférence autour du peintre Jean-Philippe Dallaire (le 3 décembre à 13h, dans la bibliothèque de la Maison du citoyen).
Au même moment, Denis Rodier, qui fut encreur pour DC Comics, viendra, lui, parler de «La mort de Superman», événement qui bouleversa les lecteurs de la série en 1992 (3 décembre à 13h).
Le grand public pourra en apprendre davantage sur les 40 ans des Débrouillards (le 3 décembre à 13h30) ou sur les liens entre «La BD et l'aéronautique», une présentation assumant ses clins à Dan Cooper (le 4 décembre à 14h30).
Samedi, Christian Quesnel abordera, en compagnie de Marc Tessier, le succès de librairie qu'est devenu la BD «René Lévesque: Quelque chose comme un grand homme», cosignée par une dizaine d'autres bédéistes, qu'ils ont consacrés à René Lévesque.
Samedi, Christian Quesnel abordera, en compagnie de Marc Tessier, le succès de librairie qu'est devenu la BD «René Lévesque: Quelque chose comme un grand homme», cosignée par une dizaine d'autres bédéistes, qu'ils ont consacrés à René Lévesque.
Dimanche, M. Quesnel, en duo avec la commissaire Dominique Laurent, viendra évoquer les différentes approches qu'imposent la BD et l'exposition dans la mise en scène de son travail sur Lovecraft (à 14h30).
Le festival sera aussi l'occasion de remettre – pour la toute première fois de son histoire – les prix de la critique ACBD.
Le festival sera aussi l'occasion de remettre – pour la toute première fois de son histoire – les prix de la critique ACBD.
Ces prix décernés par la critique et les journalistes spécialisés en BD ont connu quelques difficultés durant la pandémie.
À Gatineau, seront remis non seulement les prix 2022 (dont le lauréat reste à déterminer), mais aussi ceux des éditions 2020 (prix attribué à Denis Rodier pour La Bombe) et 2021 (que pourra récupérer Jean-Paul Eid, auteur du Petit astronaute).
Renseignements et programmation complète ici.
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