mercredi 22 mars 2023

La bande dessinée célébrée aux Prix de la Ville de Québec

Sur le site du Soleil.

De gauche à droite: Thomas-Louis Côté, directeur de Québec BD, Mario Malouin et
Mme Catherine Vallières-Roland, membre du comité exécutif responsable de la culture.

Nul doute : la bande dessinée a bel et bien des racines fortes dans la capitale. Le neuvième art a fait pour la toute première fois son entrée aux Prix littéraires de la Ville de Québec, mardi, à la Maison de la littérature. 

Le Prix reconnaissance en bande dessinée soulignera désormais chaque année la carrière d’un bédéiste d’ici, son œuvre ainsi que son implication dans le milieu littéraire.

Premier lauréat de cette nouvelle récompense, Mario Malouin s’est dit très fier de recevoir ce titre, lui qui a «toujours eu Québec tatouée sur le cœur».

Pour M. Malouin, qui cumule plus de cinquante ans d’expérience, il est «incroyable» de voir «l’explosion» de la bande dessinée québécoise et la diversité de formes qu’elle prend.

«Quand j’ai commencé en 1971, il n’y avait pas d’éditeur de BD au Québec.

«Si vous faisiez une demande de bourse, ça se ramassait en littérature. Ils ne savaient pas quoi faire avec et l’envoyaient du côté des arts plastiques qui ne savaient pas plus quoi faire avec. 

Après, il y avait un récipient qui s’appelait la poubelle», a d’ailleurs raconté en riant l’illustrateur à qui l’ont doit plus d’une trentaine de publications dont la fondation du magazine Safarir et le récent ouvrage Ensemble contre la COVID.


À l’instar de M. Malouin, Thomas-Louis Côté, directeur de Québec BD, ne peut qu’être heureux de la lumière qu’obtient le neuvième art de Québec. 


Une «belle visibilité» qui ne s’essouffle pas depuis le 50e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, où le travail de plusieurs artistes québécois a été mis de l’avant.

«[Le festival d’Angoulême] a peut-être montré à plusieurs le rayonnement qu’a la bande dessinée actuelle au Québec et à l’étranger», observe Thomas-Louis Côté, en entrevue au Soleil.

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