Sur le site de L'Écho.
La sentence arbitrale, prononcée à Bruxelles ce 30 mai 2023 par l’arbitre (l’avocat Jean-Ferdinand Puyraimond), autorise finalement le principe d’une résurrection de Gaston Lagaffe, mais pas sans limites et à condition de solliciter l’approbation d’Isabelle Franquin, unique fille de l'auteur André Franquin et détentrice du droit moral.
Les maisons d'édition Dupuis et Dargaud-Lombard devront suivre les formes prévues dans un contrat conclu entre les parties en 2016.
Le 17 mars 2022, à l'occasion du festival de la BD d'Angoulême, les deux éditeurs avaient annoncé la résurrection de Gaston Lagaffe sous le crayon de Marc Delafontaine, alias Delaf, en prétendant y être autorisés et pouvoir avancer sans l’accord d’Isabelle Franquin.
L'héritière s'est ainsi opposée en justice à la publication d'un nouvel album qui devrait être tiré à 1,2 million d'exemplaires.
Le projet a été suspendu dans l'attente des résultats de la procédure d'arbitrage, qui ont donc émergé ce mardi.
Concrètement, les éditeurs sont donc autorisés à faire de nouveaux albums de Gaston, l'arbitre estimant qu'André Franquin "n’a pas été univoque dans ses déclarations" concernant son héritage dessiné.
Mais Isabelle Franquin pourra émettre des objections quant au choix du dessinateur et au contenu des nouvelles BD.
L'arbitre juge aussi que Dupuis et Dargaud-Lombard ont caché à Isabelle Franquin leur projet, contrairement à ce que stipulait la convention de 2016.
Ce "droit moral" devrait être donné à des pros.... et non à des fifilles à Papa, incapables de tenir un crayon pour faire le moindre crobard. Cette réflexion valable pour "Tintin" et sa clique de gérants engrangeant les royalties de cette poule aux œufs d'or !
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