lundi 20 octobre 2014

St. Just-le-Martel: le pour et le contre


Petite controverse dans le monde du dessin de presse et d'humour à l'occasion de la nomination du maire Gérald Vandenbroucke, initiateur du projet, à la présidence du Conseil régional du Limousin.

Dans le coin gauche, François Forcadell déplore le manque d'envergure de l'évènement annuel et dans le coin droit, Guillaume Doisy y défend le manque de moyens.

Extraits:

François Forcadell dans Fait d'images.
Depuis plusieurs années St Just le Martel montrait déjà des signes d’essoufflement, peinant à se renouveler et à innover, compensant la désertion des dessinateurs français par la venue de dessinateurs internationaux, louant des expositions, et organisant des journées d’études sans public. On rajoutera la flopée de prix hétéroclites attribués sur des critères très opportunistes.
Sans oublier le Centre (international) du dessin de presse inauguré en 2011. Trois ans après son ouverture celui-ci souffre d’un manque évident de programmation, de personnel, de moyens, de perspectives. Une belle coquille presque vide avec de beaux tiroirs pour conserver des originaux, heureusement pour la mairie une partie de sa surface est polyvalente.
L’autosatisfaction permanente des organisateurs dans leurs textes de présentation ne suffit plus à masquer leur méconnaissance du métier des dessinateurs réduits sur place à caricaturer les visiteurs à longueur de journée comme cela se fait dans de nombreux lieux touristiques (mais à St Just ils le font gratuitement).

Guillaume Doizy dans Caricatures et caricature.

Si le budget d’un musée se compte en millions ou en dizaines de millions d’euros, celui du Centre Permanent du dessin de presse de St Just jongle péniblement avec dix ou cent fois moins ! 
Peut-on reprocher à l’équipe qui anime le Salon en s’appuyant sur l’énergie d’une incroyable équipe de bénévoles de ne pas répondre aux critères muséographiques et de ne pas disposer des moyens matériels pour tenter de répondre à ces critères ? Peut-on reprocher à St Just de ne pas disposer d’un directeur/trice artistique permanent/e, d’un directeur/trice scientifique, de conservateurs/trices, d’animateurs/trices professionnels/les, d’un/e maquettiste, d’un/e chargé/e de com’, de spécialistes des sons et lumières, de rédacteurs/trices, etc., etc. ?

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