Gustave Doré. La majorité des gens ont déjà vu ses oeuvres, que ce soit ses illustrations de la
Bible, des
Fables de Lafontaine, du
Gargantua de Rabelais ; ou
L'Enfer de Dante, l'un de ses magistraux paysages ; ou encore le saisissant résultat de son pèlerinage à Londres, par lequel il témoigne du sort réservé aux laissés pour compte de la révolution industrielle du XIXe siècle. Sans pour autant savoir qui se cache derrière ces images.
C'est justement pour cette raison que l'exposition estivale du MBAC lui sera consacrée : présentée à Ottawa en exclusivité nord-américaine du 13 juin au 15 septembre,
Gustave Doré (1832-1883). L'imaginaire au pouvoir vise à
« rendre compte des multiples facettes de cet artiste totalement singulier et complexe afin de le réhabiliter », fait valoir le conservateur en chef du Musée, Paul Lang.