Le député Imre Vejkey a annoncé que son parti avait l’intention de lancer une procédure de justice contre le journal Népszava en faisant appel à la loi Fondamentale et au Code civil.
Tristan Azbej, Secrétaire d’Etat en charge des communautés chrétiennes persécutées, a fait circuler une pétition alors que le dessinateur est la cible d’insultes et d’une menace de procédure en justice de la part, entre autres, de László Toroczkai, membre du parti d’extrême droite Mi Hazánk.
Intitulée “Chronique”, la caricature de Gábor Pápai représente Cecília Müller (médecin en chef au NNK, Centre National de Santé Publique et membre du “groupe de travail Coronavirus” du Gouvernement) lors d’une conférence de presse durant laquelle elle fait face à Jésus crucifié sur sa croix et prononce sèchement : “…Sa condition sous-jacente a provoqué une dépendance”.
La déclaration fait référence à de précédents propos de Cecília Müller qui aurait affirmé à plusieurs reprises que les patients décédés du Covid-19 étaient “prédisposés” à mourir en raison de pathologies pré-existantes.
Intitulée “Chronique”, la caricature de Gábor Pápai représente Cecília Müller (médecin en chef au NNK, Centre National de Santé Publique et membre du “groupe de travail Coronavirus” du Gouvernement) lors d’une conférence de presse durant laquelle elle fait face à Jésus crucifié sur sa croix et prononce sèchement : “…Sa condition sous-jacente a provoqué une dépendance”.
La déclaration fait référence à de précédents propos de Cecília Müller qui aurait affirmé à plusieurs reprises que les patients décédés du Covid-19 étaient “prédisposés” à mourir en raison de pathologies pré-existantes.
Au coeur des polémiques depuis le début de la crise du Covid-19, Cecília Müller s’exprime régulièrement lors de conférences de presse pour dresser le bilan de l’évolution du virus. Elle est notamment accusée par l’opposition d’avoir caché certaines informations essentielles à la limitation de sa propagation.
Le dessinateur a contacté Cartooning for Peace pour leur faire part des menaces dont il est la cible depuis la publication de son dessin. Il indique également qu’une station radio a appelé ses auditeurs à envoyer son adresse s’ils la connaissent.
Le dessinateur a contacté Cartooning for Peace pour leur faire part des menaces dont il est la cible depuis la publication de son dessin. Il indique également qu’une station radio a appelé ses auditeurs à envoyer son adresse s’ils la connaissent.
Rappelons que la situation de la presse et des médias en Hongrie s’est aggravée depuis l’arrivée au pouvoir de son Premier ministre Viktor Orbán.
La Hongrie se situe à la 89e place au Classement mondial de la liberté de la presse 2020 de Reporters Sans Frontières (RSF), en recul de 2 places par rapport à 2019.
La Hongrie se situe à la 89e place au Classement mondial de la liberté de la presse 2020 de Reporters Sans Frontières (RSF), en recul de 2 places par rapport à 2019.
Cartooning for Peace condamne avec fermeté cette tentative d’intimidation contraire à la liberté d’expression et de la presse telle qu’elle est défendue dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Cette poursuite en justice ne fera qu’entraver une fois de plus le travail des journalistes hongrois. Les condamnations pour blasphème ne peuvent en aucun cas devenir des prétextes employés par les partis politiques pour censurer la presse.
Cartooning for Peace demande ainsi le renoncement à toute procédure judiciaire à l’encontre de Gábor Pápai ou du journal Népszava et suivra le dossier de près.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire