Stéphanie Morin dans La Presse.
Illustrateur au style flamboyant, Bruce Roberts a collaboré à plusieurs journaux au cours de sa prolifique carrière, en plus de poser sa griffe sur de nombreuses couvertures de romans et d’albums jeunesse.
Il a aussi travaillé sur des projets publicitaires, dont des affiches, et on a pu voir son travail sur des emballages de produits. Il est notamment reconnu pour ses nombreux dessins de chevaux.
« Bruce était un illustrateur très prolifique, raconte sa compagne Anna Gedalof. Il a collaboré à différents journaux pendant 30 ans et a aussi enseigné à l’UQAM pendant des années. »
Alors qu’il agissait à titre de directeur artistique à La Presse, Julien Chung a souvent fait appel au talent particulier du dessinateur originaire de Grande-Bretagne, mais qui a passé la majeure partie de sa jeunesse en Ontario et aux États-Unis.
« Bruce était un illustrateur très prolifique, raconte sa compagne Anna Gedalof. Il a collaboré à différents journaux pendant 30 ans et a aussi enseigné à l’UQAM pendant des années. »
Alors qu’il agissait à titre de directeur artistique à La Presse, Julien Chung a souvent fait appel au talent particulier du dessinateur originaire de Grande-Bretagne, mais qui a passé la majeure partie de sa jeunesse en Ontario et aux États-Unis.
Bruce était comme ses dessins, exubérant. Il était aussi fou que ses lignes étaient folles. C’était quelqu’un de très vivant, de très spontané. Un personnage hors norme avec une façon de penser déjantée. Ses personnages et ses animaux étaient très originaux.En 2004, Bruce Roberts a d’ailleurs remporté le SI New House Award of Excellence pour son travail dans le cahier Vacances/Voyage de La Presse en décembre 2003.
Julien Chung, qui a travaillé auprès de Bruce Roberts
« C’est un prix prestigieux qui est décerné aux meilleures illustrations publiées dans les journaux du monde entier », explique Julien Chung.
« Dans les années 1980, il dessinait souvent pendant les pièces de théâtre et allait dans les coulisses après le spectacle vendre son travail aux comédiens, se souvient Mme Gedalof.
Les comédiens n’étaient pas bien riches, mais plusieurs d’entre eux ont acheté ses dessins. Il a profondément touché le milieu culturel québécois. Et jeudi soir, on va fêter sa mémoire. »
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