Sur le site de TF1.
Le Parlement islandais a approuvé vendredi la dépénalisation du blasphème à une large majorité. Un geste destiné à promouvoir la liberté d'expression après l'attentat de Charlie Hebdo en janvier à Paris.
La liberté plus forte que les attaques sanglantes. Ce vendredi, le Parlement islandais a approuvé la dépénalisation du blasphème à une large majorité. L'article abrogé du code pénal prévoyait une amende ou jusqu'à trois mois de prison pour toute personne "qui moque publiquement ou déshonore la doctrine ou le culte" d'un groupe religieux reconnu.
Le texte avait été présenté par le Parti pirate en février, à la suite de l'attaque de l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo par deux jihadistes qui avait coûté la vie à 12 personnes.
"La liberté d'expression est l'une des pierres angulaires de la démocratie. C'est un point fondamental dans une société libre que les gens puissent s'exprimer sans craindre un châtiment de quelque sorte, que ce soit des autorités ou d'autres", avait déclaré lors de la présentation du texte le Parti pirate, qui dispose de trois sièges au Parlement et a le vent en poupe dans les sondages d'opinion.
"Le Parlement islandais a bien fait savoir que la liberté ne se plie pas aux attaques sanglantes", s'est-il réjoui vendredi soir dans un communiqué sur son site. L'église luthérienne d'Islande, à laquelle appartiennent près de 75% des Islandais, soutenait la réforme.
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