Photo de Patrick Woodbury |
Long silence réfléchi pour l'un, rire ferme pour l'autre.
Ainsi Bado, caricaturiste au Droit depuis 35 ans, étrenne encore ses trouvailles auprès de ses collègues, surtout quand l'idée est bonne. Le doyen de la salle de rédaction célèbre ses noces de rubis avec le journal en étant l'un des invités d'honneur du Salon du livre de l'Outaouais.
Avant de le laisser aux bons soins de l'animateur Daniel Lessard pour une discussion en public, le 23 février à 17 h, ou le surlendemain pour le concours d'improvisation illustrée, voici Guy Badeaux tel qu'on le connaît au journal, circulant en chaussettes/sandales pour croquer les tourments de l'actualité, sans compromis sur le confort des pieds.
Coincé au fin fond de la salle de rédaction, entre le bureau du rédacteur en chef et celui des photographes, Guy Badeaux officie à mi-chemin entre l'éditorial et l'illustration.
Avant de le laisser aux bons soins de l'animateur Daniel Lessard pour une discussion en public, le 23 février à 17 h, ou le surlendemain pour le concours d'improvisation illustrée, voici Guy Badeaux tel qu'on le connaît au journal, circulant en chaussettes/sandales pour croquer les tourments de l'actualité, sans compromis sur le confort des pieds.
Coincé au fin fond de la salle de rédaction, entre le bureau du rédacteur en chef et celui des photographes, Guy Badeaux officie à mi-chemin entre l'éditorial et l'illustration.
Un antre décoré comme une chambre d'adolescent, avec ses nombreux dessins aux murs, ses multiples reconnaissances, ses classeurs d'archives avec ces petites fiches de caricaturés qu'il n'en finit plus de consulter, son tableau de bord épinglé d'aide-mémoire pour différencier, par exemple, niqab, hijab, tchador et burqa...
Immortaliser les turpitudes politico-économico-sociales d'une époque plus inquiète que jamais, faire rire, réfléchir, Guy Badeaux s'y connaît bien. Il a traversé trois décennies depuis son embauche au Droit en 1981, survivant à plus d'un patron de presse. À chaque siècle ses «pressions indirectes», sourit-il.
«À l'époque, le journal était tenu par les Oblats, il était compliqué d'évoquer les cliniques d'avortement», illustre-t-il.
Quand le dessinateur débarque au journal après le décès de son prédécesseur, Daniel McKale, l'espace de travail est dominé par un crucifix. «La première chose que j'ai faite, en arrivant, c'est de l'enlever. Ça m'empêchait de travailler.»
Pour qui ne connaît pas le côté pince-sans-rire de l'individu, Bado peut raconter sa gouleyante odyssée dans l'art de la caricature avec une bluffante maestria de stoïcisme.
Immortaliser les turpitudes politico-économico-sociales d'une époque plus inquiète que jamais, faire rire, réfléchir, Guy Badeaux s'y connaît bien. Il a traversé trois décennies depuis son embauche au Droit en 1981, survivant à plus d'un patron de presse. À chaque siècle ses «pressions indirectes», sourit-il.
«À l'époque, le journal était tenu par les Oblats, il était compliqué d'évoquer les cliniques d'avortement», illustre-t-il.
Quand le dessinateur débarque au journal après le décès de son prédécesseur, Daniel McKale, l'espace de travail est dominé par un crucifix. «La première chose que j'ai faite, en arrivant, c'est de l'enlever. Ça m'empêchait de travailler.»
Pour qui ne connaît pas le côté pince-sans-rire de l'individu, Bado peut raconter sa gouleyante odyssée dans l'art de la caricature avec une bluffante maestria de stoïcisme.
Sa récente invitation de l'ambassade américaine en Haïti pour animer un atelier d'échange sur le dessin de presse auprès d'une vingtaine de jeunes dessinateurs haïtiens.
Ses dizaines de caricatures reprises dans Courrier international, toujours friand de sa créativité. Ses multiples engagements de pré-retraité, trésorier syndical ici, président de jury du Concours international de dessin éditorial, là.
En visite à Paris, en 2014, on pouvait même admirer son illustration de New York reflétant les Tours jumelles dans l'eau parmi une gigantesque exposition au Forum des Halles. Le dessinateur ne s'en vante pas...tout juste un mot sur une des pages de Bado, le blog, qu'il alimente quotidiennement de nouvelles du monde illustré.
Le Salon du livre de l'Outaouais lui confie ses cimaises pour l'exposition spéciale Bado, 35 ans au Droit; une rétrospective annuelle des moments forts qui ont marqué ces trois décennies. L'occasion de se familiariser à ses traits d'humour tout autant que d'humeur sur l'actualité.
Séances de dédicaces de Qui ça, bêtes et méchants?
AJOUT
En visite à Paris, en 2014, on pouvait même admirer son illustration de New York reflétant les Tours jumelles dans l'eau parmi une gigantesque exposition au Forum des Halles. Le dessinateur ne s'en vante pas...tout juste un mot sur une des pages de Bado, le blog, qu'il alimente quotidiennement de nouvelles du monde illustré.
Le Salon du livre de l'Outaouais lui confie ses cimaises pour l'exposition spéciale Bado, 35 ans au Droit; une rétrospective annuelle des moments forts qui ont marqué ces trois décennies. L'occasion de se familiariser à ses traits d'humour tout autant que d'humeur sur l'actualité.
Séances de dédicaces de Qui ça, bêtes et méchants?
- samedi 11h à 13h au stand # 329 (Rendez-vous de la BD de Gatineau)
- samedi 19h à 20h au stand #115 (Regroupement des éditeurs canadiens-français)
- dimanche 10h à 12h au stand #115
« Bado et l'art (délicat) de la caricature » sur Sound Cloud.
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