Après une bataille de 21 ans devant les tribunaux, la Cour supérieure a estimé dans un jugement rendu lundi que l'intervention du tribunal n'était pas nécessaire dans le partage des droits entourant le personnage Caillou.
Elle a débouté Hélène Desputeaux dans sa demande de faire reconnaître qu'une entente conclue avec les Éditions Chouette et Christine L'Heureux prévalait sur la sentence arbitrale de 1997, confirmée par la Cour suprême.
Malgré cela, Mme Desputeaux a dit être « contente et soulagée ». En vertu de l'entente conclue en 2005, l’illustratrice est totalement libre d’exploiter l’oeuvre originale de Caillou créée de 1989 à 1995.
Malgré cela, Mme Desputeaux a dit être « contente et soulagée ». En vertu de l'entente conclue en 2005, l’illustratrice est totalement libre d’exploiter l’oeuvre originale de Caillou créée de 1989 à 1995.
Celle-ci attribuait à Hélène Desputeaux l’entièreté des droits sur les textes et les illustrations du célèbre petit garçon chauve jusqu’à l’éclosion du litige.
Depuis deux décennies, la dispute autour de la maternité de Caillou oppose Hélène Desputeaux à Christine L’Heureux, éditrice et fondatrice des Éditions Chouette.
Jusqu’en 1996, les deux femmes ont collaboré dans une relative harmonie. Hélène Desputeaux a donné vie à Caillou avec son coup de crayon. Christine L’Heureux lui a donné des mots et des supports de diffusion.
En entrevue au Devoir, Me Normand Tamaro, qui représente Mme Desputeaux, explique que le juge a reconnu que les Éditions Chouette « n’ont aucun droit sur les Caillou de 1989 à 1995 parce qu’Hélène Desputeaux est totalement libre de les exploiter ».
Les Éditions Chouette peuvent toutefois continuer d’exploiter les Caillou portant un bonnet, soit le personnage qui est apparu après l’éclosion du litige.
Certaines informations laissent croire que les sommes en jeu pourraient atteindre les 70 millions.
« Je sais qu’il y a des millions qui ont été faits et que je ne les retrouverai probablement jamais », souligne Mme Desputeaux, qui se dit tout de même soulagée par ce dénouement.
« Maintenant, je veux voir les chiffres. Je veux savoir dans combien de pays l’émission a été diffusée, combien de produits dérivés ont été faits. On ne m’a informée de rien. »
« Tout ce que je veux, maintenant, c’est créer en paix », laisse tomber l’illustratrice. C’est ainsi que Caillou pourra possiblement fêter son 30e anniversaire en toute quiétude, l’an prochain.
Depuis deux décennies, la dispute autour de la maternité de Caillou oppose Hélène Desputeaux à Christine L’Heureux, éditrice et fondatrice des Éditions Chouette.
Jusqu’en 1996, les deux femmes ont collaboré dans une relative harmonie. Hélène Desputeaux a donné vie à Caillou avec son coup de crayon. Christine L’Heureux lui a donné des mots et des supports de diffusion.
En entrevue au Devoir, Me Normand Tamaro, qui représente Mme Desputeaux, explique que le juge a reconnu que les Éditions Chouette « n’ont aucun droit sur les Caillou de 1989 à 1995 parce qu’Hélène Desputeaux est totalement libre de les exploiter ».
Les Éditions Chouette peuvent toutefois continuer d’exploiter les Caillou portant un bonnet, soit le personnage qui est apparu après l’éclosion du litige.
Certaines informations laissent croire que les sommes en jeu pourraient atteindre les 70 millions.
« Je sais qu’il y a des millions qui ont été faits et que je ne les retrouverai probablement jamais », souligne Mme Desputeaux, qui se dit tout de même soulagée par ce dénouement.
« Maintenant, je veux voir les chiffres. Je veux savoir dans combien de pays l’émission a été diffusée, combien de produits dérivés ont été faits. On ne m’a informée de rien. »
« Tout ce que je veux, maintenant, c’est créer en paix », laisse tomber l’illustratrice. C’est ainsi que Caillou pourra possiblement fêter son 30e anniversaire en toute quiétude, l’an prochain.
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