Daniel ne peux vous répondre à l'instant, il est à décider quel endroit il massacrera demain... Dessin de Pedro Molina, Confidencial. |
Le journal indépendant Confidencial a été investi à plusieurs reprises par les forces de l’ordre, qui ont saccagé les lieux et agressé physiquement des journalistes.
Les locaux du journal ont été investis dans la nuit du jeudi 13 décembre par des agents de police.
Des persécutions intolérables
Le président nicaraguayen “Ortega intensifie ses actions de harcèlement contre le journalisme indépendant au Nicaragua”, titre le correspondant, qui rappelle des épisodes précédents d’agression contre des ONG et des journalistes.
Le régime a ainsi frappé d’interdiction, le 14 décembre, le Centre nicaraguayen des droits de l’homme, le Cenidh.
Sans aucun motif légal ni mandat judiciaire.
Créé en 1996 par Carlos Fernando Chamorro, le journal Confidencial est un media de référence au Nicaragua, réputé pour le sérieux de son information et son combat contre la corruption et les abus de pouvoir.Les locaux du journal ont été investis dans la nuit du jeudi 13 décembre par des agents de police.
Revenant le lendemain sur les lieux, ils ont occupé la rédaction et saisi les ordinateurs et des documents.
Neuf ONG et deux autres médias, télévisés, qui occupent les mêmes locaux que Confidencial, ont connu le même sort.
Et le samedi 15 décembre, “les forces antiémeute, à Managua, ont frappé les journalistes venus protester” devant le siège de la police nationale, rapporte un journaliste d’El País.
Le directeur du journal, Carlos Fernando Chamorro, a ainsi demandé aux autorités d’expliquer quel était le motif légal de l’irruption policière.
Une grande partie de la population du pays proteste depuis avril 2018 contre le pouvoir du président Daniel Ortega et de son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo.
Et le samedi 15 décembre, “les forces antiémeute, à Managua, ont frappé les journalistes venus protester” devant le siège de la police nationale, rapporte un journaliste d’El País.
Le directeur du journal, Carlos Fernando Chamorro, a ainsi demandé aux autorités d’expliquer quel était le motif légal de l’irruption policière.
Une grande partie de la population du pays proteste depuis avril 2018 contre le pouvoir du président Daniel Ortega et de son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo.
Réprimées dans le sang, les manifestations ont fait plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés depuis le printemps.
Des persécutions intolérables
Le président nicaraguayen “Ortega intensifie ses actions de harcèlement contre le journalisme indépendant au Nicaragua”, titre le correspondant, qui rappelle des épisodes précédents d’agression contre des ONG et des journalistes.
Le régime a ainsi frappé d’interdiction, le 14 décembre, le Centre nicaraguayen des droits de l’homme, le Cenidh.
Ce week-end, les neuf ONG prises pour cible par le pouvoir ont été déclarées illégales.
Clairement critique à l’égard du régime, le journal Confidencial avait notamment révélé, en novembre dernier, dans l’édition papier de son hebdomadaire que Rosario Murillo avait ordonné dès le 20 avril “d’écraser les manifestations”.
Clairement critique à l’égard du régime, le journal Confidencial avait notamment révélé, en novembre dernier, dans l’édition papier de son hebdomadaire que Rosario Murillo avait ordonné dès le 20 avril “d’écraser les manifestations”.
Dans un courriel récupéré par la rédaction, la vice-présidente ordonnait même aux forces de l’ordre “d’y aller franco”, rapporte El País, citant Confidencial.
Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili et aujourd’hui à la tête de la Commission de l’ONU pour les droits de l’homme, a envoyé un message à Daniel Ortega, dans lequel elle l’exhorte à “cesser les persécutions contre les défenseurs des droits humains, les organisations de la société civile, les journalistes et organes de presse critiques à l’égard de [son] gouvernement”.
Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili et aujourd’hui à la tête de la Commission de l’ONU pour les droits de l’homme, a envoyé un message à Daniel Ortega, dans lequel elle l’exhorte à “cesser les persécutions contre les défenseurs des droits humains, les organisations de la société civile, les journalistes et organes de presse critiques à l’égard de [son] gouvernement”.
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