lundi 29 septembre 2014

Uderzo et sa fille mettent fin à leurs batailles judiciaires

Sur le site de L'Express.

Albert Uderzo et sa fille Sylvie sont réconciliés, "prêts à faire table rase réciproquement des griefs soulevés de part et d'autre." Pour qui avait vu de près le désarroi du dessinateur d'Astérix et les larmes de son épouse, Ada, dans leur hôtel particulier de Neuilly, comme ce fut le cas pour nous en décembre 2013, il s'agit d'une bonne nouvelle.

Retrouvailles à Neuilly

C'est en juillet dernier que la fille unique du couple a repris contact avec ses parents. De vraies et franches retrouvailles, si l'on en croit un ami de la famille. Les deux petit-fils, auxquels Albert Uderzo, 87 ans, est particulièrement attaché, ont également repris le chemin de la maison de Neuilly. 
En revanche, le paragraphe du communiqué relatif à la réconciliation n'évoque pas l'époux de Sylvie Uderzo, Bernard de Choisy. Il est vrai que le gendre d'Albert Uderzo, au coeur de l'imbroglio familial, avait publié en avril un ouvrage au vitriol sur son beau-père, La loi des seigneurs (Michalon), qui a forcément laissé des traces. Rien ne dit qu'il remettra un jour les pieds au domicile des Uderzo. 
Abandon des poursuites respectives 
Côté judiciaire, les choses se sont aussi singulièrement éclaircies : la chambre de l'instruction de Versailles vient de confirmer qu'Albert Uderzo n'était pas victime d'un "abus de faiblesse", comme nous l'écrivions dès décembre 2012, contrairement à ce qu'a longtemps prétendu sa fille Sylvie. 
Et celle-ci ne se pourvoira pas en cassation. Dans la foulée, les deux parties ont décidé de se désister de toutes les procédures judiciaires en cours : Albert Uderzo n'attaque plus sa fille et son gendre pour "violences psychologiques" et ces derniers se désistent de leur plainte pour "faux témoignage" contre l'ancien expert-comptable du dessinateur.

Cet accord met donc fin à un feuilleton de plus de six ans, à l'heure où le dernier album d'Astérix, Astérix chez les Pictes, le premier non dessiné par Uderzo lui-même, s'est vendu à 2,5 millions d'exemplaires. 
Sylvie Uderzo retrouve donc le petit Gaulois, elle qui jouait entre les jambes de son père, dans leur appartement de Bobigny, un beau jour de 1959, lorsque ce dernier, avec son ami René Goscinny, imagina ce petit village gaulois qui allait les rendre célèbres dans le monde entier...

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