samedi 3 octobre 2020

Mariusz Wilczynski remporte le grand prix du festival d’animation d’Ottawa

Yves Bergeras sur le site du Droit.


Le long métrage polonais Kill it and Leave This Town de Mariusz Wilczyński remporte le grand prix du festival d’animation d’Ottawa.



Le festival international d’animation d’Ottawa (OIAF) a dévoilé, vendredi 2 octobre en soirée, la liste des films lauréats de sa 44e édition.


Le prix Nelvana – le grand prix attribué à un court métrage indépendant – a quant à lui été accordé au film sud-coréen KKUM de Kang-min Kim.

Le prix du public a lui aussi été décerné à KKUM

De toute l’histoire du festival, c’est seulement la troisième fois qu’un même film remporte à la fois le prix du public et le grand prix, notent les organisateurs.

La compétition s’est cette année jouée entre 98 films, sélectionnés parmi les 1950 soumissions reçus.

Les trophées officiels sont l’œuvre de l’artiste ottavien Tick Tock Tom


Ces statuettes forment des phénakistiscopes, permettant de voir une animation de l’artiste newyorkais George Griffin.

L’édition 2020 de l’OIAF, entièrement virtuelle, se poursuit jusqu’au 4 octobre, sur Internet.

Dimanche 4, pour la clôture de l’événement, les détenteurs de billets pourront profiter de deux projections réunissant les meilleurs métrages de cette 44e édition. Les films lauréats seront bien sûr inclus au sein de ces deux séries florilèges.

Les billets sont disponibles ici.

Autres gagnants

Mais la liste des lauréats ne s’arrête pas là.


In The Shadow of the Pines, d’Anne Koizumi, a remporté le prix du meilleur film canadien d’animation, attribué par l’Institut canadien du film (ICF), coorganisateur de l’OIAF, tandis que Thanadoula de Robin McKenna (un film de l’ONF dont Le Droit a fait état ici) a dû se contenter d’une «mention honorable». In the Shadow of the Pines a également remporté le prix du meilleur récit (best narrative).



Pour Moi, Barnabé, le Canadien Jean-François Lévesque a obtenu le prix de la meilleur technique d’animation; le jury a loué la «précision» et le «panache» de ce film combinant diverses techniques d’animation, dans un récit où il est question de la perte de la foi.

Moi, Barnabé,


Les trophées destinés aux films jeunesses ont été répartis entre L’odyssée de Choum de Julien Bisaro (catégorie «préscolaire»), Matilda and the Spare Head d’Ignas Meilknas (tranche d’âge 6 à 12 ans) ; et L’amour a ses réseaux (Petit Piment ), de Cécile Rousset et Romain Blanc-Tailleur (série animée). 

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