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| Dessin de Marcel Boudreau |
La caricature de Marcel Boudreau représente un homme des cavernes traînant une femme juxtaposée à l’image d’un homme coiffé d’un turban portant une arme à feu, qui utilise une laisse pour traîner une femme portant une burqa.
Le dessin a été rapidement retiré du site Web du journal, mais peut toujours être trouvé dans les éditions numériques et imprimées du journal de mercredi.
Inda Intiar, de Moncton, a été choquée lorsqu’elle a vu le dessin pour la première fois.
« Je m’inquiétais de l’impact réel sur des gens comme ma famille, pas seulement ici, mais partout au Canada. Nous savons qu’il y a une augmentation des crimes haineux.
Les Canadiens doivent intervenir pour lutter contre la haine en ligne – même avec des “oncles fous”, selon un expert.
Elle a écrit une lettre à l’équipe éditoriale jeudi faisant part de ses inquiétudes, disant qu’elle “trouve incroyablement décevant que ni le dessinateur ni les personnes qui ont approuvé sa publication n’en aient vu les problèmes”.
Elle a demandé à son ami Olivier Hussein, un militant noir et musulman originaire de Moncton, de traduire la lettre en français.
Hussein trouve également la caricature offensante et dit qu’il croit que le caricaturiste “doit des excuses à la communauté musulmane de Moncton”.
“Je sais qu’il y a la liberté de la presse mais pour certaines choses, il faut être respectueux”, a-t-il déclaré vendredi dans une interview.
En réponse, Francis Sonier, rédacteur en chef et directeur général du journal, a déclaré à Global News : « La caricature était un commentaire sur le comportement des talibans dans une partie spécifique du monde, l’Afghanistan. Rien d’autre.”
Intiar ne croit pas que le contexte était immédiatement apparent dans le dessin.
« Je pense que ça manque de contexte. En outre, il existe de multiples façons de critiquer ce type de régime.
Elle a déclaré que l’équipe éditoriale de l’Acadie Nouvelle avait accepté son invitation à une rencontre en personne avec elle, son partenaire et Hussein, pour discuter de la publication de la caricature et des enjeux qui l’entourent.
“Il est difficile d’être une femme qui a grandi dans une famille musulmane pour ressentir ce sentiment d’appartenance quand l’un des journaux régionaux de confiance publie des choses comme ça, donc je veux savoir que l’impact de cela est pris en compte.” dit Intar.
Global News a tenté de contacter le dessinateur, Marcel Boudreau, mais il n’était pas disponible pour commenter.
« Je m’inquiétais de l’impact réel sur des gens comme ma famille, pas seulement ici, mais partout au Canada. Nous savons qu’il y a une augmentation des crimes haineux.
J’ai regardé le rapport de Statistique Canada à ce sujet. L’islamophobie est grande. La violence sexiste touche beaucoup de femmes et de personnes appartenant à des minorités dans le monde », a-t-elle déclaré vendredi dans une interview.
Les Canadiens doivent intervenir pour lutter contre la haine en ligne – même avec des “oncles fous”, selon un expert.
Elle a écrit une lettre à l’équipe éditoriale jeudi faisant part de ses inquiétudes, disant qu’elle “trouve incroyablement décevant que ni le dessinateur ni les personnes qui ont approuvé sa publication n’en aient vu les problèmes”.
Elle a demandé à son ami Olivier Hussein, un militant noir et musulman originaire de Moncton, de traduire la lettre en français.
Hussein trouve également la caricature offensante et dit qu’il croit que le caricaturiste “doit des excuses à la communauté musulmane de Moncton”.
“Je sais qu’il y a la liberté de la presse mais pour certaines choses, il faut être respectueux”, a-t-il déclaré vendredi dans une interview.
En réponse, Francis Sonier, rédacteur en chef et directeur général du journal, a déclaré à Global News : « La caricature était un commentaire sur le comportement des talibans dans une partie spécifique du monde, l’Afghanistan. Rien d’autre.”
Intiar ne croit pas que le contexte était immédiatement apparent dans le dessin.
« Je pense que ça manque de contexte. En outre, il existe de multiples façons de critiquer ce type de régime.
De toute évidence, ils font des choses horribles, mais je pense qu’il existe des moyens plus productifs de critiquer des régimes ou des idéologies sans perpétuer des stéréotypes nuisibles qui pourraient nuire à de vraies personnes », a-t-elle déclaré.
Elle a déclaré que l’équipe éditoriale de l’Acadie Nouvelle avait accepté son invitation à une rencontre en personne avec elle, son partenaire et Hussein, pour discuter de la publication de la caricature et des enjeux qui l’entourent.
“Il est difficile d’être une femme qui a grandi dans une famille musulmane pour ressentir ce sentiment d’appartenance quand l’un des journaux régionaux de confiance publie des choses comme ça, donc je veux savoir que l’impact de cela est pris en compte.” dit Intar.
Global News a tenté de contacter le dessinateur, Marcel Boudreau, mais il n’était pas disponible pour commenter.
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