« Magasin général » sur les grands écrans

Roger Frappier de Max Films et Christian Duguay annoncent le financement et la préparation du tournage de Magasin général, long métrage de fiction écrit par Benoit Guichard et Christian Duguay d’après la très populaire série de bandes dessinées éponyme de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp.

« Depuis longtemps, je voulais travailler avec Christian Duguay et nous avons trouvé avec Magasin général, l’occasion idéale pour collaborer sur ce projet d’une portée universelle tout en étant ancré dans la réalité québécoise. » a déclaré Roger Frappier.

Dans le Québec rural des années 20, la jeune veuve Marie Ducharme doit se montrer forte pour tenir le magasin général dont elle hérite à la mort de son mari. 

Au bout de quelque temps, elle découvre un mystérieux inconnu sur le bord de la route, Serge, Montréalais d’origine française rescapé de la guerre de 14-18. Sa moto est en panne et paralysée par les premières chutes de neige. 

Marie décide de l’héberger. À partir de là, le petit village fermé sur lui-même, soumis aux durs labeurs, à l’Église, aux traditions et aux préjugés, va peu à peu s’ouvrir au plaisir et à l’affranchissement des normes politiques, relieuses et sociales. 

Magasin général est un hymne à l’amour et à la tolérance porté par le combat d’une femme courageuse et d’un homme différent qui feront évoluer la société par l’exemple de leur générosité et l’affirmation de leurs valeurs.

D’ores et déjà le casting bénéficie du concours de Niels Schneider, Catherine Saint-Laurent, Roy Dupuis, Emmanuel Schwartz, Mélissa Désormeaux-Poulin, David La Haye , Mario Saint-Amant et Raymond Bouchard, pour ne nommer que ceux-ci.

Roy Dupuis, Mélissa Désormeaux-Poulin et David La Haye

« Magasin général se situe à l’époque de « la grande noirceur » où l’église catholique fait peser sur les campagnes le lourd couvercle de sa rigueur morale. C’est une fable rurale truculente dans la veine d’un Frank Capra, un de ces récits euphorisants dont on sort le cœur léger et qui vous redonne confiance en l’humanité. 

Une des forces de Magasin général est sa dramaturgie villageoise, très pagnolesque et ses personnages secondaires tous plus pittoresques : le jeune curé en crise existentielle, le simplet du village féru de grande cuisine, les deux frères bûcherons à la barbe fleurie, les trois bigotes à la langue bien pendue, le charpentier mécréant au grand cœur... 

L’évolution et la caractérisation des personnages sont d’une justesse et d’une sensibilité toujours en demi-teintes. Rien n’est jamais dit, tout est dans la suggestion poétique des images, dans la pause et l’infusion subtile des émotions qui prennent à partie le spectateur et nous émeuvent à coup sûr, tout en nous amusant sans retenue. » précise le réalisateur Christian Duguay.