Il y a cinquante ans, l’insurrection de Mai 68 faisait souffler un vent de liberté sur la société française.
À l’occasion de cet anniversaire, le musée de la bande dessinée présente une exposition en deux parties.
Elle montrera, d’abord, comment ces événements sont venus accélérer la mutation déjà en cours dans la bande dessinée française qui, de divertissement pour enfants, commençait à s’affirmer comme un mode d’expression majeur, ouvert à tous les discours et toutes les audaces.
Elle montrera, d’abord, comment ces événements sont venus accélérer la mutation déjà en cours dans la bande dessinée française qui, de divertissement pour enfants, commençait à s’affirmer comme un mode d’expression majeur, ouvert à tous les discours et toutes les audaces.
Elle évoquera, ensuite, les bandes dessinées qui, depuis un demi-siècle, ont rendu compte de ces événements, pour les questionner ou pour les figer dans une imagerie devenue conventionnelle, et en constituer la mythologie.
L’exposition comportera environ 80 documents, parmi lesquels
- des planches originales de Denis Bodart, Jean-Philippe Bramanti, Paul Cauuet et Sébastien Vassant ;
- des reproductions de pages tirées d’une dizaine d’albums, de l’An 01 de Gébé à l’album pirate de Callico et Huart Tintin à Paris
- des imprimés provenant des collections patrimoniales de la Cité de la bande dessinée (albums Losfeld, numéros de Pilote et d’Hara-Kiri Hebdo, etc.) ;
- des photographies inédites provenant des archives de la Fondation Jean Jaurès ;
- sur écran : l’épisode de Silex and the City, par Jul, intitulé : « Mai – 68 000 av. J.C. »
Commissaire : Thierry Groensteen
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