Sur le site de Cartooning for Peace.
Cette peine a été prononcée par le tribunal révolutionnaire de la République islamique d’Iran le lundi 10 juin, comme l’a confirmé son avocat Mohammad Moghimi sur les réseaux sociaux.
Les peines maximales sont révélatrices de la détermination de longue date du régime iranien à persécuter et réduire au silence cette courageuse défenseuse des droits.
Au cours des dix dernières années, elle a été régulièrement surveillée et harcelée en raison de son art et de ses activités qui s’opposent à la répression des droits en Iran, en particulier ceux des femmes et des enfants.
Incarcérée en 2014-16, puis à nouveau pour une courte période l’été dernier, Atena Farghadani risque de subir des préjudices au sein du système pénal.
Incarcérée en 2014-16, puis à nouveau pour une courte période l’été dernier, Atena Farghadani risque de subir des préjudices au sein du système pénal.
En 2023, elle a déclaré avoir été victime d’une tentative d’empoisonnement.
Au moment de son arrestation cette année, elle aurait été gravement blessée par des membres du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).
Des œuvres d’Atena Farghadani ont récemment été exposées en Norvège, lors du seizième Forum d’Oslo pour la liberté (OFF) organisé par la Human Rights Foundation et consacré à la « reconquête de la démocratie ».
En présence de défenseurs des droits humains du monde entier, le représentant d’Atena Farghadani, Mohammad Moghimi, a veillé à ce que sa voix soit entendue, une voix qui est à la fois courageuse et juste, et qui est prise pour cible parce qu’elle ose défier l’oppression et l’injustice dans son pays.
Nos organisations demandent sa libération immédiate et qu’elle soit rendue à sa famille saine et sauve.
Nos organisations demandent sa libération immédiate et qu’elle soit rendue à sa famille saine et sauve.
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