Sur le site de Cartooning for Peace.
Dans ce dessin publié sur Al-Manassa, un fonctionnaire offre une carte de l'Égypte - une référence aux ventes d'actifs de l'État aux riches pays du Golfe. |
Le dessinateur Ashraf Omar a été enlevé de son domicile dans la banlieue de la province de Gizeh dans la nuit du lundi 22 juillet, avant de réapparaître devant le parquet de sûreté de l’État le mercredi 24 juillet dans la soirée, soit près de 60 heures plus tard.
C’est durant cette disparition forcée qu’il aurait été victime de violences et de torture par chocs électriques.
L’avocat des droits de l’Homme – Nasser Amin – et le directeur de la Commission égyptienne pour les droits et les libertés – Mohamed Lotfy – ont interpelé le procureur général – Mohamed Shawky – afin d’ouvrir une enquête transparente sur ces allégations de torture, et de présenter Ashraf Omar à un examen médico-légal.
Accusé d’avoir rejoint un groupe terroriste, d’avoir publié et diffusé des fausses nouvelles et d’avoir utilisé les réseaux sociaux de manière inappropriée, Ashraf Omar avait été placé en détention provisoire jusqu’au 5 août.
Après une audition qui s’est tenue en visioconférence le 4 août, sa période de détention provisoire a été prolongée de 15 jours.
Une deuxième audition a eu lieu le 18 août 2024, lors de laquelle sa détention provisoire fut une nouvelle fois prolongée.Cartooning for Peace, très inquiète de ces déclarations, demande aux autorités égyptiennes d’assurer la sécurité de Ashraf Omar et réclame sa libération.
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