Sur le site de Cartooning for Peace.
Le dessinateur avait été interpellé en février 2018 par les autorités saoudiennes, qui l’accusaient d’avoir réalisé des « dessins offensifs » pour le compte du média Qatari Lusail et d’avoir publié des messages « hostiles » au régime saoudien et « favorables » au Qatar sur les réseaux sociaux.
Ces poursuites sont intervenues à une époque où l’Arabie Saoudite avait coupé tout lien avec le Qatar, liens rétablis depuis, en 2021.
Mohamed Al Ghamdi, qui a toujours contesté les accusations portées à son encontre et dénoncé la fabrication de fausses accusations, a été condamné à 6 ans de détention par une Cour criminelle spécialisée mise en place pour traiter d’affaires en lien avec le terrorisme.
Sanad, une organisation de défense des droits humains en Arabie Saoudite basée à Londres, dénonce sa nouvelle condamnation à 23 ans de prison et indique que Mohamed Al Ghamdi, détenu à la prison centrale de Dhaban à Djeddah, avait déjà été victime de disparition forcée durant plusieurs mois, et qu’il subit par ailleurs des maltraitances en détention et un défaut d’accès aux soins en dépit de problèmes importants de santé.
L’organisation souligne que son cas « illustre un climat troublant où personne n’est vraiment en sécurité ; il est devenu une cible simplement parce qu’il est un artiste, rien d’autre. »
Sanad, une organisation de défense des droits humains en Arabie Saoudite basée à Londres, dénonce sa nouvelle condamnation à 23 ans de prison et indique que Mohamed Al Ghamdi, détenu à la prison centrale de Dhaban à Djeddah, avait déjà été victime de disparition forcée durant plusieurs mois, et qu’il subit par ailleurs des maltraitances en détention et un défaut d’accès aux soins en dépit de problèmes importants de santé.
L’organisation souligne que son cas « illustre un climat troublant où personne n’est vraiment en sécurité ; il est devenu une cible simplement parce qu’il est un artiste, rien d’autre. »
Elle appelle à « la nécessité urgente d’une action internationale pour protéger la liberté artistique et les droits humains en Arabie Saoudite ».
Cartooning for Peace exprime son soutien à l’action urgente initiée par l’organisation Sanad et sa solidarité avec le dessinateur et ses proches, qui demandent sa libération immédiate et inconditionnelle.
À l’heure où le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman – accusé d’être à l’origine du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 – est convié à Bruxelles pour participer à un premier sommet entre les dirigeants de l’Union européenne et des pays arabes du Golfe qui se tient aujourd’hui, et auquel participent notamment le Président français Emmanuel Macron ainsi que la Présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, Cartooning for Peace appelle à ce que cette condamnation ne soit pas passée sous silence dans les discussions engagées.
Classée 166/180 au baromètre mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans Frontières (RSF), l’Arabie Saoudite est un pays dans lequel il n’existe pas de médias libres.
Cartooning for Peace exprime son soutien à l’action urgente initiée par l’organisation Sanad et sa solidarité avec le dessinateur et ses proches, qui demandent sa libération immédiate et inconditionnelle.
À l’heure où le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman – accusé d’être à l’origine du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 – est convié à Bruxelles pour participer à un premier sommet entre les dirigeants de l’Union européenne et des pays arabes du Golfe qui se tient aujourd’hui, et auquel participent notamment le Président français Emmanuel Macron ainsi que la Présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, Cartooning for Peace appelle à ce que cette condamnation ne soit pas passée sous silence dans les discussions engagées.
Classée 166/180 au baromètre mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans Frontières (RSF), l’Arabie Saoudite est un pays dans lequel il n’existe pas de médias libres.
Les journalistes saoudiens sont placés sous étroite surveillance, même à l’étranger.
RSF rapporte que « depuis 2017, le nombre de journalistes et de blogueurs derrière les barreaux a plus que triplé » et que la plupart sont emprisonnés de manière arbitraire.
En 2024, le pays compte 24 journalistes en détention.
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