jeudi 17 janvier 2019

Planches 14 sur les tablettes

Dessin de couverture : Aude Mermilliod

La revue PLANCHES est heureuse d'annoncer l’arrivée de son 14e numéro le 24 janvier 2019.

Elle sera d'abord lancée au Festival International d'Angoulême, puis lors d'un 5@7 le jeudi 7 février, au Café-bar du Cinéma Moderne à Montréal.

Des tarifs spéciaux de lancement seront en vigueur sur les anciens numéros et les nouveaux abonnements.

Nous savons que vous l'avez attendue aussi fort que nous. 
La route a été longue mais l’équipe revient à la charge, plus déterminée que jamais, avec des idées plein les cartables et plusieurs projets que vous pourrez découvrir dès les premiers mois de 2019.
Vous avez du constater que PLANCHES a été dans l'obligation de marquer une pause dans ses activités au cours de l'année 2018. Nous vous devons quelques explications.

La vie d'une revue est fréquemment parsemée de bonheur, souvent de crises de fous rires, parfois d'obstacles inattendus mais quelques fois semée d’embûches difficiles à surmonter. 
2018 a fait partie de ces années là. Des difficultés financières nous ont forcés à rechercher des financements et à retrouver un équilibre budgétaire. C'est chose faite. 
Grâce à l'aide du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, le Conseil des Arts de Montréal et le Conseil des Arts du Canada, nous pouvons redémarrer notre activité et vous promettre que 2019 sera une bonne année !
Surtout, nous pouvons déjà vous affirmer que PLANCHES 15 verra le jour sous les premières giboulées. Le prochain numéro est presque bouclé et nous entamons l'étape de correction.  
Cette année, PLANCHES soufflera sa 5e bougie. Cinq ans, ça compte dans une vie de revue. Nous organisons à cette occasion une fête colorée et surtout, dévoilerons sous peu un numéro hors-série dont la thématique devrait réchauffer vos petits cœurs froidis par l'hiver ! 
Un heureux événement en appelle souvent un autre, notre équipe perfusée à la caféine prépare une seconde surprise bien excitante : la publication du projet « Les rues de Montréal » élaboré à l’occasion du 375e en collaboration avec le Festival BD de Montréal (FBDM) ! 
Enfin, nous nous attelons consciencieusement à la préparation du numéro 16 qui paraîtra cet été.

Voilà pour les quelques nouvelles que nous avions bien hâte de vous annoncer.

Dans PLANCHES 14, l’amour et ses peines se sont imposés d'eux-même. Malaises, ruptures et trahisons peuplent les pages et l’inspiration de ses invité.e.s.

Sara Pruneau Bélanger inaugure ce numéro avec La cueillette. Elle présente une prose touchante, une métamorphose verbale et graphique sur le thème de la relation toxique.


S’ensuit Boum et son récit Tomate. Marquant comme un hématome, triste comme un blues, elle aborde la construction de l’image de soi au travers du regard des autres. 


Jérémy Perrodeau impose un style percutant avec La route, un aparté cauchemardesque au cœur d’une histoire de trahison et de violence qui se passe de paroles. 


Et si la mémoire joue des tours à tout le monde, on ne peut que sourire devant celle d’Erwann Surcouf qui, dans À chaque fois, semble bien décidée à le torturer de flashbacks cinématographiques, musicaux et littéraires délicieusement traumatisants.

PLANCHES 14 est aussi l'objet d'une expérience surprenante réalisée en collaboration avec nos collègues de Lettres Québécoises


Sophie Bienvenu, auteure de trois romans et d’un recueil de poésie, s’est prêtée à l'expérience de laisser Mélodie Vachon Boucher et Francis Desharnais illustrer le tout premier poème de son prochain recueil. La croisée des genres est étonnante. L’équipe éditoriale compte bien renouveler l’exercice dans les prochains numéros.

Au sommaire également, Oiseau d’Australie. Jeremy Capanna y explore le mal-être des proches, la difficulté de s’en saisir et l’étrange amertume qui peut parfois marteler la conscience à coups de « et si j’avais… »

Nunumi propose quant à elle une allégorie dystopique entre uchronie et fantasy. Elle aborde dans Beluga express un sujet de société qu’elle résumerait certainement par «Je travaille donc je suis»

Dans À l’épreuve des bêtes, cosignée par Yves Martel au scénario et Nick Butch au dessin, les comparses s’amusent des chicanes d’un couple et proposent une histoire rafraîchissante et un coup de crayon déluré, le tout traité sur le ton de l’absurde.

Clément Chassot frappe fort dans Mauvais joueur avec une courte BD sur le désenchantement et l’enlisement pernicieux dans la violence conjugale. 

Maude Robert n’est pas en reste avec Jurassic blues et le monde merveilleux d’un dinosaure esseulé en quête de ses parents disparus depuis fort fort longtemps. 

Pour conclure, Fabz arrose abondamment d’humour noir ce numéro avec Bourreaux, dans lequel il met brillamment en scène ce métier incompris, à tort certainement, du grand public.

Vous retrouverez également tous vos chroniqueurs favoris :

Martin PM et sa chronique histoire viennent éclairer le lecteur sur une de ces expressions rebattue à en perdre le sens et les oreilles dans Les canadiens français chez les zouaves.
 
Cyril Doineau dans sa chronique fait divers DC-3 relate l’histoire d’un couple morbide des années 1950. 

François Samson-Dumlop suggère au monde sportif québécois une stratégie d'acquisition d’athlètes dans sa chronique sport Oser comme le qatar, 2E partie. 
 
Camille Pomerlo paye son café aux planchistes dans une Illustre pause en double page.


Julie Delporte se penche sur la comédie dramatique Lady Bird dans sa chronique cinéma.
Alexandre Fontaine-Rousseau est présent lui aussi pour sa chronique Les dessous de la création. Il s’entretient cette fois avec la bédéiste Mélodie Vachon Boucher. Mélodie inaugure avec l’auteur Jimmy Beaulieu leur maison d’édition «de bande dessinée au sens vaste» qu’ils ont estampillée à forte raison du label Eaux sauvages.


Eric Bouchard propose enfin ses relectures de Changements d’adresses, une œuvre bibliographique de la bédéiste-culte Julie Doucet publiée en 1998 aux éditions L’Association.

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