Martin Brault et Frédéric Gauthier, cofondateurs de La Pastèque. |
Les éditions La Pastèque évoquent dans un communiqué la question de la rémunération des séances de dédicaces assurées par les auteurs et les autrices.
Le débat outre-Atlantique est celui qui a lieu en France depuis plusieurs mois, voire années : à l'occasion du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, en 2018, les organisations d'auteurs avaient mis la question sur le tapis, soulignant qu'il était temps que les éditeurs mettent la main à la poche, particulièrement dans le monde de la bande dessinée.
L'édition n'avait pas vraiment réagi, et de récentes déclarations de Jacques Glénat, à l'occasion des Rencontres nationales de la librairie, ont creusé le fossé entre les demandes des auteurs et la perception des éditeurs.
La maison d'édition prenait déjà en charge les frais de transport et d'hébergement des auteurs, ainsi qu'un per diem, une indemnité journalière.
« Nous pensons qu’il est vital de rémunérer les créateurs pour ce travail », affirme la maison d'édition, qui évoque un « apport inestimable dans la promotion » des ouvrages.
« En effet, nous pensons qu’il est vital de rémunérer les créateurs pour ce travail. Avant même que cette question soit débattue outre-Atlantique, nous étions déjà en processus de réflexion à cet égard, et ce, depuis plusieurs mois », indiquent les éditeurs.Le débat outre-Atlantique est celui qui a lieu en France depuis plusieurs mois, voire années : à l'occasion du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, en 2018, les organisations d'auteurs avaient mis la question sur le tapis, soulignant qu'il était temps que les éditeurs mettent la main à la poche, particulièrement dans le monde de la bande dessinée.
L'édition n'avait pas vraiment réagi, et de récentes déclarations de Jacques Glénat, à l'occasion des Rencontres nationales de la librairie, ont creusé le fossé entre les demandes des auteurs et la perception des éditeurs.
En effet, selon le fondateur des éditions Glénat, rémunérer pour des séances de dédicaces serait « presque contre nature ».
En France, seule la maison d'édition Les Humanoïdes associés avait réagi aux propos de Jacques Glénat, expliquant qu'il était « naturel que les éditeurs participent à la rémunération des dédicaces ».
Un barême et une durée de dédicaces “raisonnable”
Les éditions de la Pastèque sont sur la même longueur d'ondes : « Nous sommes d’avis qu’une juste rémunération souligne leur apport inestimable dans la promotion de leurs ouvrages et récompense équitablement le travail qui en découle », indiquent Frédéric Gauthier et Martin Brault, cofondateurs de la maison.
En France, seule la maison d'édition Les Humanoïdes associés avait réagi aux propos de Jacques Glénat, expliquant qu'il était « naturel que les éditeurs participent à la rémunération des dédicaces ».
Un barême et une durée de dédicaces “raisonnable”
Les éditions de la Pastèque sont sur la même longueur d'ondes : « Nous sommes d’avis qu’une juste rémunération souligne leur apport inestimable dans la promotion de leurs ouvrages et récompense équitablement le travail qui en découle », indiquent Frédéric Gauthier et Martin Brault, cofondateurs de la maison.
Un barème sera désormais instauré : « Les barèmes sont de 75 $ canadiens par journée de dédicace. On vise une seule dédicace par journée à une durée raisonnable, de 1 h à 2 h maximum », nous précise Frédéric Gauthier.
Rémunérer les dédicaces, ou comment aider les auteurs, tout simplement
La rémunération reste à la charge de l'éditeur, qui ne reçoit pas d'aides publiques pour ce poste de dépense (mais plutôt pour le déplacement des équipes ou l'achat du stand) — de nombreux événements littéraires, toutefois, « invitent des auteurs à leurs frais ».
« Habituellement, il y a des aides pour les auteurs, principalement pour des déplacements outre-Atlantique avec le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada », ajoute l'éditeur.
Rémunérer les dédicaces, ou comment aider les auteurs, tout simplement
La rémunération reste à la charge de l'éditeur, qui ne reçoit pas d'aides publiques pour ce poste de dépense (mais plutôt pour le déplacement des équipes ou l'achat du stand) — de nombreux événements littéraires, toutefois, « invitent des auteurs à leurs frais ».
« Habituellement, il y a des aides pour les auteurs, principalement pour des déplacements outre-Atlantique avec le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada », ajoute l'éditeur.
L'instauration de cette rémunération n'aura pas d'incidence sur le nombre d'auteurs présents dans les différents événements littéraires, assure l'éditeur.
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