mardi 2 octobre 2012

Expo Pétillon à St. Just-le-Martel

Le Salon de Saint Just-le-Martel consacre une grande exposition à Pétillon, le père de Jack Palmer, dessinateur au Canard enchaîné. 


René Pétillon s'entretient avec Jean-Paul Sportiello sur le site de La Montagne du nouveau centre permanent, de son travail et du “scandale” des caricatures de Mahomet publiées dans Charlie-Hebdo.
Votre sentiment sur le nouveau centre ?

Je découvre et c’est très impressionnant. Le salon prend une autre dimension. C’est remarquable et magnifique et on le doit au travail des bénévoles.

Satisfait par votre exposition ?

Je ne suis pas très expo. C’est Loup qui a insisté. Je pensais que les dessins étaient juste faits pour être vus dans les journaux. Mais finalement, là, au mur, c’est pas mal. Nous avons fait une sélection en choisissant une seule thématique, celle des élections présidentielles. Et ça se lit comme une BD.

Justement, comment êtes-vous passé de la BD au dessin de presse ?

Par hasard et encore grâce à Loup avec qui j’ai publié mes premiers dessins dans VSD après avoir créé Jack Palmer. Les gens du Canard enchaîné m’ont ensuite demandé de faire des dessins et c’est comme ça que ça a commencé, il y a 17 ans.

Votre réaction par rapport au “scandale” suscité par les dessins de Charlie.

La liberté de la presse est absolue. On a le droit de dire ce qu’on veut dans un pays libre. Même si on tombe dans un certain excès. Il n’y a pas de limite à la liberté d’expression. Personnellement, la “provoc’” façon Charlie, ce n’est pas mon truc. Je préfère l’ironie telle qu’on la pratique au Canard. Mais ils sont dans leur droit.

Comment conciliez-vous dessin de presse et BD ?

Je fais l’aller-retour entre les deux. L’un influence l’autre et réciproquement. Avec l’actualité comme point commun. Le temps de la BD est plus calme que celui de la presse. L’inspiration ? Je lis les journaux pendant tout le week-end, le lundi je me mets devant ma table à dessin et j’attends que ça vienne en regardant ma montre. Les meilleurs dessins sont ceux fait dans l’urgence.



À lire: « Le phénomène Pétillon en Corse », un article de 2009 dans L'Express.


Quelques dessins publiés dans « L'intégrale Corse »:






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