"C'était un grand bonhomme, un homme exceptionnel sur le plan de l'humour, qui était resté d'une grande vivacité d'esprit", a déclaré à l'AFP Philippe Héraclès, fondateur et ancien président des éditions du Cherche midi, qui ont publié deux ouvrages de Morez.
Dans cet ouvrage sous-titré "Le juif qui parlait yiddish à l'oreille d'un nazi", Henri Morez racontait comment, réfugié en Normandie, il avait échappé à la mort dans les années 40, lui dont les parents ont péri en déportation.
"Il a eu une vie forte, il était dans l'humilité du survivant, avec un humour décapant", a souligné Henriette Chardak.
"Il a eu une vie forte, il était dans l'humilité du survivant, avec un humour décapant", a souligné Henriette Chardak.
De son vrai nom Hers Askenasi, Henri Morez était né en Roumanie en 1922, avant que sa famille vienne s'établir à Paris en 1927.
Repéré par le peintre Emmanuel Mané-Katz, il s'oriente d'abord vers la peinture avant que n'éclate la Deuxième Guerre mondiale.
Il commence à publier ses dessins dans la presse au début des années 50, en même temps que son ami Sempé. Ils paraissent dans France Dimanche, Le Figaro Littéraire, Paris Match ou Jours de France.
En 2013, il avait publié "A-Fou-rismes", un recueil d'aphorismes et de jeux de mots illustrés par certains de ses dessins.
En 2013, il avait publié "A-Fou-rismes", un recueil d'aphorismes et de jeux de mots illustrés par certains de ses dessins.
"Son prochain recueil était en préparation et Uderzo devait en faire la préface", a indiqué Philippe Héraclès.
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