Ecoulé à 500 000 exemplaires, la série Quai d’Orsay signée Christophe Blain et Abel Lanzac n'aura pas tardé à intéresser l'industrie du cinéma. Portés à l’écran par Bertrand Tavernier, les deux albums s’intéressent aux coulisses de la diplomatie française, à travers le regard d’un jeune conseiller du ministre des affaires étrangères.
Un tournage très diplomatique
Après avoir investi les hauts lieux de la diplomatie française : Quai d’Orsay, Elysée, Assemblée Nationale, c’est donc aux Nations-Unies que Bertrand Tavernier a eu le privilège de poser ses caméras et de continuer son tournage entamé en octobre dernier. Le cinéaste et son équipe ont ainsi recréé la scène du célèbre discours de Dominique de Villepin en 2003, s’opposant à la guerre en Irak.
Thierry Lhermitte pour incarner… Dominique de Villepin
Dans cette version cinéma emmenée par Bertrand Tavernier, c’est Thierry Lhermitte qui hérite du rôle principal, ministre fortement inspiré par Dominique de Villepin, tandis que c’est Raphaël Personnaz qui prête ses traits au jeune conseiller Arthur Vlaminck : "Il n’y a que poussé dans ses retranchements, poussé au-delà de toutes les ressources de son imagination et de son intelligence que le collaborateur finit par donner le meilleur de lui-même,commentait l’ancien ministre des Affaires étrangères et Premier ministre de Jacques Chirac à propos de la BD, dans une interview accordée à la chaine de télévision suisse RTS.
Dominique de Villepin : "Un ministre doit parfois être gargantuesque, rabelaisien"
Ce qui est si difficile dans un travail d’équipe comme le travail ministériel, c’est que ce n’est pas le ministre en haut puis les autres en bas : c’est tous ensemble avec le même objectif. Mais le ministre a comme objectif d’entraîner. Et pour entrainer, il faut stimuler. Il faut faire rire, il faut parfois être gargantuesque, rabelaisien..."
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