Du 21 mars au 29 juin 2014
Musée Tomi Ungerer
2, avenue de la Marseillaise à Strasbourg
Pour la première fois, le Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration, présente un accrochage de ses collections sur le thème de la femme dans l’œuvre de Tomi Ungerer. La figure féminine y est centrale que ce soit dans ses croquis, ses dessins de livres pour enfants, ses œuvres érotiques ou satiriques.
L’exposition s’ouvre sur des portraits de femmes réalisés par Tomi Ungerer entre 1970 et 1985 en grands formats, dans un style qui se situe entre le dessin d’observation et la satire. Les séries America (1956-1971) et Tomi Ungerers Frauen Zeichnungen 1956-1983 présentent quant à elles des dessins essentiellement satiriques, qui ont parfois servis à un but publicitaire.
Dans l’œuvre de Tomi Ungerer, souvent l’humain s’animalise, et inversement : il use d’un procédé similaire avec la figure féminine pour dénoncer les maux de la société contemporaine, dans des séries telles Babylon (1979) ou Amnesty Animal (1990).
L’exposition se poursuit au rez-de-chaussée avec les dessins-collages de la série Clic-Clac qui s’adressent autant aux enfants qu’aux adultes et mettent la femme en scène de manière drolatique. Au rez-de-jardin, ce sont des dessins libertins de Tomi Ungerer qui sont présentés.
Les dessins publiés et inédits du livre The Party (1966) nous plongent dans l’univers des soirées mondaines new-yorkaises que fréquentaient Tomi Ungerer et son épouse dans les années 1960 et donnent une vision parfois cynique de la femme. Dans Inside Marriage (1960) et The Underground Sketchbook of Tomi Ungerer (1964), deux recueils de dessins satiriques très acérés, Tomi Ungerer réalise des saynètes à l’humour corrosif et met en scène la femme au sein du couple, et ses relations - souvent conflictuelles - avec l’homme.
L’exposition se poursuit au rez-de-chaussée avec les dessins-collages de la série Clic-Clac qui s’adressent autant aux enfants qu’aux adultes et mettent la femme en scène de manière drolatique. Au rez-de-jardin, ce sont des dessins libertins de Tomi Ungerer qui sont présentés.
Sur le même sujet, ceux de son père, Théodore Ungerer, montrent les liens étroits que son œuvre entretient avec celle de son fils. Les dessins originaux de Schutzengel der Hölle (Les Anges gardiens de l’Enfer) et le carnet de croquis qui a servi à la réalisation du livre Femme fatale.
Ein Skizzenbuch aus viktorianischer Zeit (Un carnet d’esquisses de la période victorienne), exposé ici pour la première fois comme objet et en film, témoignent de l’œuvre des années 1980.
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