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Siné Mensuel.
Près d’un an après l’attentat contre
Charlie Hebdo, petit tour du monde des dessinateurs qui continuent de nous faire marrer, parfois au péril de leur vie. En Iran, Syrie, Jordanie, Palestine, Israël, Algérie, Tunisie, Libye, Tchad, à Kiev ou à Moscou, en Indonésie, aux Philippines, en Inde, Malaisie, Thaïlande, Chine, à Cuba et en Europe aussi, dessiner n’est pas jouer.
Voici le dernier dessin du dessinateur iranien
Hadi Hedari, publié sur sa page Facebook juste après les attentats du 13 novembre à Paris. Il a été arrêté le lendemain et condamné à un an de prison ferme.
Pour échapper à la censure en Iran,
Kianoush est venu s’installer en France en 2009.
« Là-bas l’indépendance n’existe pas », déplore-t-il. Pour être caricaturiste en Iran, mieux vaut porter les valeurs de la révolution islamique.
Suspendu de son journal en Jordanie après avoir représenté le prophète Mahomet -de façon pourtant flatteuse,
Osama Hajjaj est aujourd’hui menacé par l’organisation État Islamique. Il continue à publier ses dessins sur
les réseaux sociaux.
« Ici en Algérie, les journaux vivent essentiellement grâce à la pub, mais c’est l’État qui la distribue. Donc s’ils ne sont pas content d’un dessin, ils coupent les vivres », déplore
Lounis. Se moquer du président Bouteflika relève de l’impossible… ou presque, comme en atteste cette caricature jamais parue.
Zunar est sous le coup de neuf chefs d’accusation en vertu de la loi sur la sédition malaisienne.
Il risque 43 ans de prison.
Le dessinateur ukrainien
Vladimir Kazanevsky a beaucoup critiqué la politique militaire du président Poutine dans les pages de
Kraina.
« Désormais il est devenu très dangereux pour moi d’aller en Russie » , dénonce-t-il.
Le dessinateur néerlandais
Tjeerd Royaards s’est attiré les foudres des cathos de son pays pour ce dessin comparant la barbarie de Daech à celle l’Inquisition catholique.
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