Le Droit, mercredi 19 avril 2017 |
Dimanche 16 avril, la réforme constitutionnelle visant à renforcer les pouvoirs du président turc a été approuvée par référendum de grande justesse (51,41% pour le « oui » contre 48,59% pour le « non »).
Cette courte victoire est contestée par l’opposition et un certain nombre d’observateurs européens réclament une enquête que l’hyper-président Erdogan s’est empressé de rejeter.
La réforme de la constitution prévoit notamment l’élargissement des pouvoirs exécutifs au président, qui pourra gouverner par décret et intervenir directement dans les domaines législatifs et judiciaires.
Depuis le coup d’état raté de juillet 2016, les répressions autoritaires de celui que l’on surnomme « le sultan » ne cessent d’inquiéter et de mettre à mal la démocratie et la liberté d’expression en Turquie.
L’Union européenne (UE) craint une dégradation de ses relations avec son voisin turc, qui menace de restaurer la peine de mort et de convoquer un nouveau référendum sur la poursuite ou non des négociations d’adhésion à l’UE.
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