Le Droit, jeudi 30 mars 2017 |
L’heure du Brexit a sonné mercredi 29 mars quand l’article 50 du traité de Lisbonne a finalement été enclenché.
Après un mariage de quarante-quatre ans entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, le divorce s’annonce conflictuel pour les deux années de négociations à venir.
Les dossiers sur les finances, les accords de libre-échange, les traités négociés avec les pays tiers et le sort des cinq millions de ressortissants de l’UE résidant au Royaume-Uni risquent d’attiser les différends entre Londres et Bruxelles.
Dans sa lettre adressée à Donald Tusk, Theresa May a déjà annoncé la couleur des négociations en demandant un « partenariat étroit et spécial », une manière d’assurer à son pays une place dans le marché unique européen, ce qui ne fait pas l’unanimité auprès des Vingt-Sept, plutôt enclins à un Brexit sans concessions.
Il est certain que pour Londres et Bruxelles débute une période inconnue qui mettra à l’épreuve l’union des autres pays membres et le libre arbitre du royaume.
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