Discret, travailleur, bienveillant, les proches de Jean Laplace ne manquent pas d'adjectifs élogieux pour décrire leur ami.
Le dessinateur de presse est décédé à Annecy, où il avait passé sa vie, dimanche à l'âge de 84 ans, a annoncé à l'AFP sa famille.
Homme discret, ayant rarement accordé d'interviews, mais dessinateur prolifique, il a égayé des générations de lecteurs avec ses gags sous forme de croquis aux traits simples.
Comme l'a rappelé sa famille, «pendant cinquante ans ses dessins sont apparus dans plusieurs journaux quotidiens et magazines français et aussi dans toute l'Europe, l'Afrique, l'Amérique, l'Asie, l'Orient».
Jean Laplace est né à Annecy en 1934 d'un père fonctionnaire et d'une mère commerçante. Il découvre l'art durant ses études et obtient un brevet de dessinateur industriel.
C'est en 1966 qu'il a eu un trait de génie et a décidé pour se distinguer, de transformer en casse-tête ses gags.
L'an dernier, la revue spécialisée Les Cahiers dessinés avait publié Sauf erreur, le premier recueil de ses dessins.
Jean Laplace est né à Annecy en 1934 d'un père fonctionnaire et d'une mère commerçante. Il découvre l'art durant ses études et obtient un brevet de dessinateur industriel.
Sa première œuvre humoristique est publiée dans Le Progrès de Lyon en 1952. Paris Match, Ici Paris et Samedi soir s'ajouteront rapidement à sa liste.
C'est en 1966 qu'il a eu un trait de génie et a décidé pour se distinguer, de transformer en casse-tête ses gags.
Il créa le «jeu des huit erreurs», s'inspirant du traditionnel jeu des sept différences consistant à repérer des petites variations entre deux images.
Feuille d'Avis de Lausanne, devenu 24 heures, est le premier à accepter de publier son projet.
Feuille d'Avis de Lausanne, devenu 24 heures, est le premier à accepter de publier son projet.
Aujourd'hui, vingt-deux quotidiens l'éditent à travers l'Europe: Allemagne, Espagne, Belgique, mais aussi le monde: Japon, Brésil, Canada.
Quand il ne dessinait pas, Jean Laplace aimait pêcher ou faire de la randonnée. Un homme simple et solitaire qui avait pour seule ambition de «déclencher le rire» de ses lecteurs.
Elle les avait présentés à l'époque comme «de purs dessins d'humour, dans la grande tradition de Chaval, Bosc et Sempé».
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