Sur le site de France Info.
Il est mort "paisiblement", "dans sa 89e année, dans sa résidence de vacances, entouré de sa femme et de ses amis proches", a précisé Marc Lecarpentier, son biographe et ami, dans une déclaration à l'AFP.
Je ne me souviens pas du moment où j’ai découvert les dessins de Sempé. Est-ce à la lecture du Petit Nicolas ? À la découverte de ses albums Rien n’est simple ou Tout se complique ?
Je dois avouer que Jean-Jacque Sempé trône au sommet de mon panthéon des dessinateurs d’humour. J’ai même, sans succès, longtemps voté pour lui comme « cartooniste de l’année » au concours annuel du Salon international de la caricature de Montréal.
Je découvris un jour, à la lecture de Wit, un magazine américain éphémère, que sa conjointe, Martine Gossieaux, tenait galerie au 56, rue de l’Université et qu’elle y exposait de ses originaux au temps des Fêtes.
Je me fis donc un devoir, lors de mes visites à Paris, d’y faire un détour et de m’y procurer le catalogue et l’affiche de ses expositions, les originaux étant hors de portée de mon portefeuille.
Le hasard fit que, lors d’une de mes visites, Sempé lui-même s’y pointa le nez. Je m’approchai de lui, alors que la galeriste s’occupait d’un client, et me présenta.
Je lui fit part de mon vote annuel et lui fit cadeau de la reproduction d’un dessin, inspiré par son travail, que j’avais réalisé lors du Sommet des Amériques qui s’était tenu à Québec quelques années plus tôt.
Robert LaPalme, de là-haut, n’aurait pas été content. Pour ma part, j’étais au septième ciel.
À lire également:
« Une heure dans la tête de Sempé » dans Le Devoir.
«Sempé, un goût d’éternité: hommage de son ami Frédéric Pajak» dans L'illustré.Le Droit, mardi 12 août 2022 |
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