Plus qu’une simple erreur de jugement, dénonce un de ses propres chroniqueurs.
“Un dessin abject dans le New York Times” : c’est le titre d’une chronique publiée le 28 avril par le New York Times lui-même.
Le chroniqueur conservateur Bret Stephens n’hésite pas à critiquer l’institution qui l’emploie pour avoir publié dans son édition internationale une caricature jugée antisémite par de nombreux lecteurs.
Ce dessin représente le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, sous l’apparence d’un chien tirant au bout de sa laisse le président américain, Donald Trump.
Ce dessin représente le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, sous l’apparence d’un chien tirant au bout de sa laisse le président américain, Donald Trump.
Nétanyahou est affublé d’un collier avec une étoile de David, tandis que Trump porte une kippa et des lunettes noires.
“Le Juif sous la forme d’un chien. Le Juif petit mais rusé menant l’Américain naïf et idiot. Trump, cet homme détesté, judaïsé avec une kippa. […] Le dessin était tellement rempli de traits antisémites que tout ce qui manquait, c’était le symbole du dollar”, dénonce le chroniqueur.
La caricature, œuvre du dessinateur portugais António Moreira Antunes, a d’abord été publiée par le journal de Lisbonne Expresso, a précisé le New York Times.
La caricature, œuvre du dessinateur portugais António Moreira Antunes, a d’abord été publiée par le journal de Lisbonne Expresso, a précisé le New York Times.
D’après le quotidien israélien Jerusalem Post, ce dessinateur aurait déjà été accusé d’antisémitisme dans le passé.
Des excuses sont venues du New York Times à deux reprises.
“Nous sommes sincèrement désolés de la publication d’un dessin antisémite jeudi dernier”, a notamment fait savoir, dimanche 28 avril, la rubrique Opinions du journal.
En mettant en cause une décision prise dans la précipitation par un seul éditeur.
Pour le chroniqueur Bret Stephens, il ne s’agit pourtant pas d’une simple erreur de jugement.
Pour le chroniqueur Bret Stephens, il ne s’agit pourtant pas d’une simple erreur de jugement.
Si la rédaction du New York Times n’est pas coupable d’antisémitisme, elle aurait manqué de vigilance face à une image antisémite.
Et cela, selon ce chroniqueur qui prend régulièrement la défense d’Israël, du fait du “flot de critiques à l’encontre d’Israël et [de] la banalisation de l’antisionisme, y compris dans ce journal.
Un antisionisme devenu si courant que les gens ne perçoivent plus qu’il est intrinsèquement sectaire.”
À VOIR
Le «New York Times» renie l'un de ses dessins: Chappatte réagit sur le site du Temps.
MISE À JOUR
Le New York Times a pris la décision d'annuler son abonnement au service de presse qui lui fournissait les dessins de presse.
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